L'ancien député et secrétaire général d'Attayar, Nabil Hajji, s'est exprimé sur la polémique autour de l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation sur les chèques et sur la proposition de reporter l'application de certaines de ses dispositions. Dans une publication Facebook datée du 27 janvier 2025, Nabil Hajji a rappelé que la loi interdit l'utilisation des chèques comme garantie ou comme moyen de paiement échelonné. Selon lui, appeler à reporter l'application de cette réglementation équivaut à défendre des pratiques illégales. Il a qualifié cette attitude de "schizophrénique". « Il faut choisir entre deux options : soit faire du chèque un moyen de paiement échelonné et supprimer les peines de prison qui y sont associées, soit le maintenir comme un moyen de paiement instantané, ce qui implique des sanctions, y compris l'emprisonnement de l'émetteur et de l'endosseur », a-t-il écrit. Adoptant un ton ironique, Nabil Hajji a comparé cette situation à l'idée de suspendre les sanctions contre ceux qui acceptent des pots-de-vin sous prétexte de faibles revenus. Il a affirmé que le véritable problème réside dans le rôle des banques, qui, selon lui, réalisent d'importants bénéfices grâce aux litiges liés aux chèques sans provision. D'après lui, les banques génèrent des revenus s'élevant à des dizaines de millions de dinars chaque année en exploitant ces litiges. Dans le même temps, elles refusent souvent d'accorder des crédits à la consommation ou des financements pour les petits commerces. Nabil Hajji a donc appelé à adopter une approche claire, équitable et appliquée à tous.