Le secrétaire général adjoint de la Fédération nationale de l'enseignement de base, Ikbel Azzabi, a évoqué la tenue d'une journée de colère prévue pour le 31 juillet 2025, ainsi que la possibilité d'un recours à la grève. S'exprimant le 30 juillet 2025 dans l'émission Expresso, animée par Manel Gharbi Nalouti sur Express FM, Ikbel Azzabi a expliqué que les revendications des syndicalistes portaient sur les points suivants : * L'ouverture de négociations concernant des augmentations salariales au profit des enseignants. Selon lui, le ministère de l'Education refuse catégoriquement d'entamer un tel dialogue avec la centrale syndicale. * La régularisation de la situation de certains employés du ministère de l'Education, en particulier les titulaires du grade A3, qui assurent 25 heures d'enseignement par semaine. * Le paiement des salaires des diplômés en enseignement et en éducation, qui n'ont toujours pas été rémunérés depuis le début de l'année. * Le retour à un système transparent de nomination des directeurs d'école. Ikbel Azzabi a rappelé que ces nominations se faisaient auparavant sur dossier, en tenant compte de l'ancienneté. Or, selon lui, l'ancien ministre de l'Education, Mohamed Ali Boughdiri, a sapé cette procédure en procédant à des nominations fondées sur le népotisme. Bien que le ministère ait ensuite annoncé un retour à la procédure normale, les dernières nominations n'ont pas respecté ce cadre. Le secrétaire général adjoint de la Fédération nationale de l'enseignement de base a précisé qu'une réunion de l'instance administrative se tiendra prochainement afin de décider des prochains mouvements de protestation, qui pourraient inclure des grèves ou des rassemblements régionaux ou nationaux.