La proclamation de la région de Bizerte comme une zone de Projets énergétiques indépendants (IPP) commence à attirer les investisseurs internationaux. Le "Middle East Business Intelligence" vient de rapporter que plusieurs compagnies internationales cherchent à intégrer le marché énergétique tunisien. L'on cite déjà le japonais Marubeni, qui possède une expérience importante en Tunisie et l'américain Global PSEG. Il est à rappeler que L'Abu Dhabi National Energy Company (TAQA) a annoncé, au début du mois d'avril 2009, qu'elle versera une partie des 1.9 milliards d'euros de son investissement dans l'infrastructure énergétique au Maghreb à la construction d'une centrale électrique à cycle combiné d'une capacité de 350 à 500 mégawatts, à Bizerte, sous contrat «BOOT». Tunis prévoit d'aller plus en avant avec un autre projet IPP, au Cap Bon. Une nouvelle usine sera installée à El Haouaria. Un projet destiné à l'exportation de l'électricité vers l'Italie, par l'intermédiaire d'un câble d'interconnexion de 170 km entre le Cap Bon et la Sicile. Ce projet a sollicité une réponse favorable du marché, avec 16 entreprises exprimant leur intérêt. Cet envoutement pour le marché énergétique tunisien s'explique, précise la source, par le fait que la destination nord africaine, et plus précisément la Tunisie, s'avère un choix stratégique pour les compagnies internationales qui se sont traditionnellement concentrées sur le Golfe. Etant donné que leurs activités sur le marché d'électricité privée dans les pays de Golfe ont fléchi, beaucoup d'entre eux cherchent à intégrer le marché tunisien dans l'objectif de diversifier leurs portefeuilles d'investissements.