Le ministre de la Santé, Abdellatif Mekki, précise que de nombreux avantages ont été accordés aujourd'hui au personnel et cadres de la santé en Tunisie, ce qui ne justifie pas, à son sens, les revendications persistantes d'amélioration de leurs conditions sociales, et appelle à « plus d'indulgence envers les institutions hospitalières tunisiennes, qui font face aujourd'hui, à un véritable problème de surendettement ». Lors d'une intervention sur les ondes d'Express Fm, aujourd'hui, lundi 22 octobre 2012, Abdellatif Mekki affirme qu'un accord a été conclu, mercredi dernier, avec la fédération générale de la Santé, et en présence d'un membre du bureau exécutif de l'UGTT. Accord auquel le syndicat régional de Sfax n'a pas adhéré et continue de protester en organisant une grève générale dans le secteur de la santé publique et privée, les 22 et 23 octobre. Selon le ministre de la Santé, les dettes de certains hôpitaux tunisiens s'élèveraient parfois à 10 ou 12 millions de dinars, envers des institutions telles que la SONEDE, la STEG ou la Pharmacie Centrale qui pourraient se voir obligées de suspendre leurs services pour non paiement.