Le juge d'instruction du Tribunal de première instance de Sousse a décidé de laisser en état de liberté le président de l'Association zeitounienne de la genèse du Prophète et représentant du Conseil international du monde islamique, Ferid Béji, à l'issue de son interrogatoire dans le cadre du meurtre d'un membre du groupe "Daâwa et Tabligh", selon son témoignage à Mosaïque Fm le 30 septembre. M. Béji a été étonné par l'accusation d'incitation au meurtre qui lui a été adressée par le juge d'instruction, appuyée par le témoignage d'un de ses opposants idéologiques Mohamed Hentati qui l'a traité plusieurs fois de mécréant, souligne-t-il. «Alors que je suis sous protection policière à cause menaces que j'ai reçu, je me retrouve accusé d'incitation au meurtre grâce au témoignage de l'un de ceux qui m'ont menacé», s'offusque-t-il. Le cheikh a expliqué qu'il va se faire représenter par un avocat pour comprendre ce qui s'est passé et quelles sont les charges retenues contre lui. «Tous les Tunisiens peuvent témoigner que mon discours est contre l'incitation, la violence et le crime», conclut-il.