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2013, une année explosive (2ème partie)
Publié dans Business News le 29 - 12 - 2013

L'an 2013 touchant à sa fin, nous avons jugé utile de passer en revue les faits marquants de l'année pour la Tunisie, que ce soit sur le plan politique, économique, sécuritaire ou social, par ordre chronologique. Le récit se contente d'une énumération des faits, sans commentaires, ne faisant ni de critiques, ni d'éloges ; un simple rappel des faits. Quasiment, jour par jour, semaine par semaine, voici ce qui s'est passé en Tunisie durant l'an 2013.
Le premier semestre de l'année, étant traité dans notre précédent article, voici la suite des événements:
Le 31 juillet, l'UGTT exige un gouvernement de technocrates face à un parti Ennahdha, dos au mur.
Le 6 août 2013, deux événements majeurs marqueront cette même journée, en premier lieu, la décision de Mustapha Ben Jaâfar, président de l'ANC de suspendre les travaux de la Constituante. Rappelons qu'à cette date l'ANC était désertée par l'opposition. Deuxième événement majeur, la manifestation "gigantesque" organisée par les élus de l'opposition le même jour, place du Bardo, ambitionnant de "faire chuter le pouvoir en place" et intitulée "Sit-in d'Errahil" (départ).
Le 13 août 2013, fête de la femme tunisienne, au moment où Ennahdha réunissait deux mille manifestantes à l'avenue Habib Bourguiba, le bloc démocratique a réussi à rassembler plus de 150 mille personnes au Bardo, dans une nouvelle démonstration de force populaire.
En début septembre, quasiment tous les partis s'activent afin de parvenir à une issue et une sortie de crise. Ennahdha, a fini par accepter de renoncer à la loi d'immunisation de la révolution.
Seul le CPR persiste à s'y agripper et s'entête à vouloir l'imposer coûte que coûte.
Au cours de la première semaine de septembre, Ennahdha et le CPR sont en pleine guerre froide
Une nouvelle crise politique bat son plein, lorsque des divergences éclatent sur les deux causes sacro-saintes du parti de Moncef Marzouki : la loi d'immunisation de la Révolution et les prérogatives du président de la République.
Le 11 septembre, un nouveau scandale éclate autour de la ministre de la Femme, Sihem Badi, un scandale révélé par Dalenda Larguèche, enseignante universitaire. Il s'agit du remplacement décidé par la ministre, d'un projet initialement destiné pour la création d'un centre pour femmes battues par une association religieuse (Tunisia Charity), l'auteur du projet n'étant autre qu'Abdelmonêm Daïmi le frère du secrétaire général du parti CPR, Imed Daïmi.
Le 13 septembre fut une journée noire pour la liberté de la presse: Zied El Héni passa la nuit en prison pour délit d'opinion, accusé de diffamation et d'injure envers un fonctionnaire public.
Dix jours plus tard, le dialogue national est toujours au point mort. L'UGTT annonça sa position finale et accusa Ennahdha de "mettre les bâtons dans les roues". De son côté, Ennahdha a campé sur ses positions.
Bien que prévu depuis plusieurs semaines, le dialogue national a concrètement démarré le 5 octobre. Son démarrage ne s'est pas fait de la meilleure des manières et il a fallu négocier jusqu'aux derniers instants avec les représentants de la Troïka. Même si le début du dialogue était une bonne nouvelle pour une Tunisie en crise, son issue promettait d'emblée d'être, incertaine.
Le 10 octobre, c'est au tour du scandale du Hajj (pèlerinage à la Mecque) d'éclater: des pèlerins tunisiens voulant effectuer leur Hajj se sont retrouvés au centre de plusieurs arnaques. Entre ceux qui ont été refoulés à la frontière et ceux qui n'ont même pas pu partir, une histoire "pas très catholique".
Le long du mois d'octobre et selon le ministère des Affaires sociales, le nombre des grèves observées a enregistré une augmentation de l'ordre de 71% en comparaison avec le mois de septembre 2013. L'activité syndicale était bien présente et bien ressentie.
Début novembre 2013, les versions officielles de la loi de Finances 2014 et du nouveau code d'investissements, ont suscité plusieurs critiques, débats et discussions.
A la mi novembre, au dialogue national, c'est l'imbroglio total avec la mise en veilleuse de la candidature d'Ahmed Mestiri, proposée par Ettakatol, puis confirmée par Ennahdha et de Mohamed Ennaceur. Ensuite, la proposition de deux nouveaux noms: Jalloul Ayed et Abdelkrim Zebidi.
A la date du 17 novembre, toutes les parties prenantes au dialogue national déclarent leur espoir de trouver un consensus. Mais aucune candidature ne semblait encore recueillir, l'aval de tous.
En date du 18 novembre, l'annonce de la démission de Riadh Chaïbi, membre du bureau exécutif et du Conseil de la Choura d'Ennahdha, a fait l'effet d'une bombe dans les milieux politiques en Tunisie. On parlait même de début de scission au sein du parti islamiste.
Ensuite en date du 24 novembre, le conseil ministériel restreint du gouvernement Laârayedh a décidé de doter la Tunisie de nouvelles facultés de médecine, dans les régions intérieures du pays. Sauf que les professionnels du secteur se sont opposés à cette initiative, jugée populiste.
Le 26 novembre, l'agence de notation internationale Moody's a, révisé à la baisse la note souveraine de la Tunisie, passant de Ba2 à Ba3. Encore une dégradation qui vient s'ajouter et confirmer les deux autres faites également par Moody's en 2013.
Deux mois après son lancement, c'est l'échec du dialogue national comme annoncé par le secrétaire général de l'UGTT, Houcine Abassi, le 4 décembre 2013. Sauf que cet aveu a été atténué par l'octroi d'un sursis de dix jours avant de se prononcer définitivement sur l'issue de ce dialogue.
Après des mois de discussions et de tergiversations, le dialogue national a choisi un nouveau chef du gouvernement, en date du 15 décembre 2013. Mehdi Jomâa est désigné nouveau chef du gouvernement. Ennahdha, Ettakatol et le Quartet applaudissent. Mais l'opposition n'en est toujours pas convaincue.
Le 18 décembre, la loi de la justice transitionnelle vient d'être adoptée. Une étape primordiale pour tout pays en transition démocratique, afin de tourner la page du passé et dédommager les victimes.
Enfin, aux dernières nouvelles, les différentes parties prenantes au dialogue national seraient parvenues à un accord à propos de nombreux points centraux pour pouvoir achever le processus transitionnel. Cependant, plusieurs noms d'actuels ministres sont cités comme éventuels membres du prochain gouvernement. Serait-ce un jet de ballons d'essai afin de tester la réaction de l'opinion publique ou bien feront-ils vraiment partie du gouvernement de Jomâa? C'est 2014 qui nous le dira...
Bonne année à tous ! Dorra Megdiche Meziou


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