Dans une interview accordée, aujourd'hui, 24 juin 2014, à Shems Fm, le ministre de l'Equipement, de l'Aménagement du territoire et du Développement durable, Hédi Larbi, est revenu sur les décisions prises à l'issue de la réunion présidée, hier, par le chef du gouvernement et traitant de l'état de propreté dégradé au grand Tunis. «La première mesure décidée, c'est d'appliquer strictement la loi » a-t-il dit. Dans ce contexte, le ministre a souligné que la réglementation tunisienne propose d'autres sanctions, outre l'amende de 40 dinars, appliquée aux citoyens, sanctionnant le dépôt de déchets au bord de la rue. «Il y a également les procès fiscaux donnant lieu à des sanctions plus lourdes et pouvant aller de la confiscation des voitures jusqu'à la fermeture du commerce qui enfreint la loi en matière de propreté de l'environnement » a-t-il expliqué. Réagissant à l'intervention d'un auditeur qui a suggéré de faire appel à l'armée nationale pour rétablir la propreté dans les rues, M. Larbi a commenté «Si chaque établissement ou société accomplit ses devoirs, on n'aura pas besoin de recourir à l'armée pour ce genre de travaux ». Par ailleurs, Hédi Larbi a indiqué qu'il est envisageable de hausser le montant de l'amende à 600 dinars pour un effet plus dissuasif.