Le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, a annoncé, aujourd'hui, jeudi 9 octobre 2014, lors d'une conférence de presse, que le rapport du médecin légiste indique que la mort de Mohamed Ali Souissi est due à une infection qui s'est propagée à travers son corps suite sa consommation de drogues par injection de seringues. Il dément ainsi l'existence de traces de torture durant son arrestation. Le ministre a, toutefois, reconnu que des abus continuent à avoir lieu parfois sans qu'on puisse les assimiler à de la torture systématique appelant, par la même occasion, les organisations militantes pour les droits de l'Homme à ne pas émettre des jugements avec précipitation. « Les éventuels abus ne dépassent pas le mauvais traitement et tous ceux qui sont confondus de pareils actes n'échappent à la justice sachant qu'une vingtaine d'agents de sécurité font l'objet, actuellement, d'enquêtes judiciaires », a tenu à préciser en substance le ministre de l'Intérieur. M. Ben Jeddou a critiqué, par ailleurs, certaines formations politiques qui ont essayé d'exploiter cette affaire à des fins électoralistes, selon ses propres termes. « Il est impossible de pratiquer la torture en Tunisie après la révolution », a-t-il dit en conclusion S.H http://www.mosaiquefm.net/assets/content/mp3/BENJEDDOU01-17H-091014[1].mp http://www.mosaiquefm.net/assets/content/mp3/BENJEDDOU02-17H-091014[1].mp