Dans un post publié sur sa page officielle Facebook aujourd'hui dimanche 7 décembre 2014, Mohsen Marzouk dirigeant à Nidaa Tounès et directeur de la campagne électorale de Béji Caïd Essebsi à la présidentielle, qualifie la scène de pleurs de Adnane Mansar à l'émission « A celui qui ose seulement » de Samir El Wafi, à diffuser ce soir, comme étant une piètre comédie. Tout en exprimant sa considération à la position humanitaire et émue de M. Mansar lorsqu'il parle de la crainte de sa fille d'un éventuel retour de la répression et des prisons, M. Marzouk relève deux faits étranges. Il relève, d'abord, le fait que M. Mansar n'a jamais été emprisonné sous les régimes de Bourguiba et de Ben Ali, mais qu' il assumait paisiblement sa qualité d'enseignant. « Comment peut-il alors retourner à une prison à laquelle il n'est jamais entré ? », s'interroge Mohsen Marzouk. Ensuite, en insinuant que Nidaa Tounès pourrait remettre les gens en prison pour leurs opinions, Adnane Mansar essaie de tromper l'opinion publique dans la mesure où il est impensable que des dirigeants de Nidaa se comportent ainsi alors qu'ils étaient parmi ceux ayant souffert des détentions pour avoir assumé leurs opinions et leur militantisme, ajoute M. Marzouk. Et de conclure que des militants tels Ali Ben Salem, Taïeb Baccouche, Abdelmajid Sahraoui et bien d'autres qui étaient opprimés, constituent des garde-fous et une garantie contre tout retour à la tyrannie. « S'il vous plait, cessez les comédies médiocres et l'usurpation de qualités… Le mensonge et les trucages ne font pas les leaders et contribuent pas à la construction de l'avenir ni à la réalisation des victoires », écrit-il en substance.