Le porte-parole de l'administration générale de l'institution correctionnelle et pénitentiaire, Ridha Zaghdoud, a indiqué, le 19 septembre 2015, que l'institution refuse d'être accusée de crimes de torture, de surcroît par des parties non spécialisées. Il a ajouté, dans une déclaration à la TAP, que les accusations de crimes en général et les crimes de torture en particulier sont émises par le pouvoir judiciaire et conduisent à une investigation. En réponse à ce qui a été relayé par les médias concernant la mort suspecte d'un détenu, Ridha Zaghdoud a affirmé, que le prisonnier en question a intégré la prison de Mornaguia le 15 septembre vers 19h, et qu'il s'est rendu à sa visite médicale le lendemain comme tous les nouveaux arrivants.
Il a souligné que le médecin sur place a demandé à ce que le détenu soit transféré au service d'urgences de l'hôpital Charles Nicolle. Le prisonnier a été transféré à bord d'une ambulance et accompagné par des agents, le médecin qui l'a examiné a permis son hospitalisation, a précisé le porte parole de l'administration générale de l'institution correctionnelle et pénitentiaire.
La direction de l'hôpital a informé la direction de la prison de Mornaguia du décès du prisonnier dans l'après midi du jeudi 17 septembre, a déclaré Ridha Zaghdoud, ajoutant que le prisonnier a passé quinze heures en prison dont un bon nombre d'heures à dormir et que la thèse de la torture est de ce fait peu probable.
Ridha Zaghdoud a enfin précisé que tout décès de prisonnier est qualifié comme suspect et nécessite l'ouverture d'une investigation par le procureur de la République comme il a été le cas cette fois.