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Mondher Zenaïdi, Mehdi Jomâa et Hamadi Jebali : Bientôt le come-back !
Publié dans Business News le 17 - 01 - 2017

Depuis quelque temps, la scène politique en Tunisie connaît une grande effervescence avec le lancement de plusieurs initiatives et le retour de certaines personnalités à la vie politique en prévision de la prochaine échéance électorale des municipales prévues d'ici la fin de l'année 2017. Une année charnière, également, puisqu'elle se situe à mi-mandat avant les élections législatives et présidentielle de fin 2019.


Parmi ces initiatives, on peut citer, notamment, celles lancées par trois personnalités, en l'occurrence, Mondher Zenaïdi, Mehdi Jomâa e Hamadi Jebali, et ce au vu de leur aura passée et de leur expérience politique officielle confirmée.

Pour Mondher Zenaïdi, après une participation, dont il est sorti bredouille, à l'élection présidentielle, fin 2014, il a pris ses distances avec le monde politique mais sans jamais le quitter vraiment. Et alors qu'il observe le silence sur ses projets futurs, comme sur ses intentions à court terme, certains de ses amis laissaient entendre qu'il envisageait de revenir sur la scène avec un projet politique au moment qu'il jugerait utile.
M. Zenaïdi a été plus explicite en présidant, au cours du mois de novembre 2016 un meeting auquel ont assisté près d'un millier de personnes, venues de toutes les régions du pays, entre personnalités politiques et représentants des différents partis politiques démocratiques, des composantes sociales, organisations syndicales et des défenseurs des droits de l'Homme, qui composeront le panel qui constituera le projet politique qu'il compte lancer les prochains jours, et qui a pris le nom « d' « Initiative des anciens jeunes et étudiants destouriens ».
Ce meeting a été organisé sous forme d'une activité préparatoire au lancement de cette initiative, et a été organisé en consécration des réunions marathoniennes qui s'étaient tenues à travers le pays à l'initiative de jeunes de toutes les régions, et qui ont démarré depuis près d'une année.

De son côté, Mehdi Jomâa, ancien chef du gouvernement de technocrates de janvier 2014 à février 2015, a annoncé, au cours de l'été 2016, le lancement officiel de son initiative politique « Tunisie Alternatives ».
« Le projet Tunisie Alternatives est réduit à la volonté de construire et à la détermination de réformer tout en s'alignant sur un itinéraire qui conduit vers une nouvelle Tunisie », avait-il déclaré en substance.
Dans une récente interview diffusée par la chaîne de télévision « Al Wataniya 1 », M. Jomâa a clairement annoncé son retour officiel à l'arène politique. Dans cette déclaration, il a précisé que les Tunisiens, 6 ans après la révolution du 14 janvier 2011, se sentent toujours désespérés et ont des craintes quant à l'avenir. Il a expliqué ceci par l'absence d'un changement concret dans leur vie quotidienne et ce malgré l'avancée politique et démocratique enregistrée ces derniers mois.
Il a saisi cette occasion pour annoncer son retour officiel sur la scène politique tunisienne et ce, dans le cadre de sa nouvelle initiative « Alternatives » (Bada2il). Il a dans ce contexte, affirmé que son initiative représente un nouveau concept politique visant à servir la patrie.
Mehdi Jomâa a indiqué qu'il a choisi sa voie politique en réponse à la proposition de Mohsen Marzouk qui l'avait invité à rejoindre son initiative de former le Front du salut. En effet, il a annoncé ce refus, plutôt à demi-mot, en indiquant avoir pris la décision de revenir sur la scène nationale avec son initiative "Tunisie alternatives », tout en niant toute intention d'aller vers des coalitions, car il a choisi sa propre voie politique.

Quant à l'ex-chef du gouvernement Hamadi Jebali, il semble que lui, aussi, est en train de préparer son retour sur la scène politique.
En effet, un an après avoir quitté Ennahdha, dont il avait été le secrétaire général, Hamadi Jebali prépare son retour en lançant des discussions avec plusieurs personnalités, dont Mustapha Ben Jaâfar, ancien président de l'Assemblée nationale constituante et secrétaire général du parti Ettakatol, l'ex-ministre des Finances, Jalloul Ayed et Kamel Morjane, dernier ministre de la Défense du régime Ben Ali et chef du parti Al Moubadara.
Selon la même source, Hamadi Jebali veut les convaincre de lancer une initiative commune qui prendrait, dans un premier temps, la forme d'une simple déclaration pour attirer l'attention sur la gravité de la crise sécuritaire, économique et sociale de la Tunisie.
A noter que Hamadi Jebali estime qu'il ne s'est jamais retiré de la vie politique, mais qu'il a plutôt pris un peu de recul. « Je tiens à affirmer que j'ai toujours été présent à travers mes positions et mes idées, aussi bien en Tunisie qu'à l'étranger», avait-il relevé.

Il ressort ainsi que ces trois hommes de poids préparent et peaufinent leur come-back politique. Cependant, il serait judicieux de se demander quelles seraient réellement leurs chances pour réussir un tel retour ?

Selon les observateurs, personne de ces trois politiciens n'a l'envergure, ni la capacité de créer, chacun de son côté, son propre parti pour s'imposer en tant qu'acteur agissant sur la scène politique et partisane ; encore moins de mener une campagne pouvant les porter au pouvoir par le biais de victoires de tailles aux prochains scrutins législatif et présidentiel.

Mehdi Jomâa a beau dire qu'il « a choisi sa propre voie », mais a-t-il les moyens pour s'y engager sans alliances avec d'autres formations politiques. Et s'il consent à opter pour cette probabilité, ce serait avec qui ? Toute la question est là.
Or, une alliance avec une ou des formations de petit calibre serait aléatoire et porteuse de doute quant à une issue positive lors des prochaines échéances électorales.
Puis, les analystes sont catégoriques sur un aspect bien déterminé. Si chaque formation se présente en solitaire ou dans le cadre d'une coalition de petits partis, son sort serait scellé d'avance car ce serait un remake de 2011 où Ennahdha avait raflé le jackpot laissant des miettes aux autres.
Alors, si on aspire à un remake de 2014, avec des élections et des résultats serrés et rapprochés comme a réussi à le faire Nidaa Tounes, il serait incontournable d'opter pour des alliances avec des partis solides, au rayonnement certain et disposant d'une machine propagandiste et électorale bien huilée.

A bien regarder le paysage actuel, force est de reconnaître que deux formations peuvent se targuer d'avoir ces atouts, à savoir Nidaa Tounes et le nouveau-né, « le Front du salut ». Or, que reste-t-il de Nidaa après le feuilleton de crises qu'il avait essuyé ?
De là à dire que le Front du salut représente la seule alternative viable et crédible, il n'y a qu'un pas que certains n'ont pas hésité à franchir. On n'en est pas encore là, mais les choses ne vont pas tarder à s'éclaircir et chacun sera contraint, tôt ou tard, à étaler ses cartes.


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