La ministre de la Jeunesse et des Sports, Majdouline Cherni a affirmé, aujourd'hui, dimanche 19 mars 2017, qu'elle a reçu trois menaces de mort, lorsqu'elle occupait le poste de secrétaire d'Etat chargée des martyrs et des blessés de la révolution, au sein du gouvernement Essid. «Les menaces étaient par fax, lettre recommandée, et le dernier provenait d'un pays voisin, plus précisément de la région de Defla en Algérie. Une enquête a été ouverte à ce sujet, et elle se poursuit. Selon les premiers éléments, il s'agirait de l'un des blessés de la révolution qui aurait ressenti une injustice lors du traitement de son dossier. Cependant, je n'ai pas voulu en parlait, pour éviter qu'on dise que je cherche le buzz », confirme-t-elle lors de son passage à l'émission « Le rendez-vous » de Néji Zairi diffusée sur la chaîne Hannibal Tv.
D'autre part, elle est revenue sur la position du parti Ennahdha dans le cadre de l'affaire de l'assassinat de son frère, Sokrate Cherni. « Nous nous engageons en tant que famille à respecter la décision de la justice. La responsabilité de ce crime est portée par une personne. Mais je tiens à affirmer ma fierté de faire partie de ce gouvernement, et du fait que j'ai pu être capable de faire la part des chose, en laissant à part ma vie privée ».
Quant à son intégration du parti Nidaa Tounes, Majdouline Cherni a estimé que Nidaa est un jeune parti qui n'a que 4 ans. « Les problématiques qu'il vit actuellement sont tout à fait ordinaires tenant compte de sa configuration initiale. J'ai rejoins Nidaa Tounes, parce que j'ai toujours encouragé ce projet, et j'ai une véritable volonté de réformer et de participer la reconstruction de ce parti ».