Le porte parole du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, Sofien Selliti, a affirmé ce samedi 22 avril 2017, que les individus qui reviennent des zones de tension sont une mine d'or en termes d'informations pour les autorités. Il a ajouté, dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm, que la Tunisie ne peut pas refuser d'accueillir les Tunisiens extradés ou envers lesquels ils existent des mandats de dépôt internationaux, et que les autorités prennent avec ces individus les dispositions nécessaires.
« Ces personnes, poursuivies pénalement, sont traitées avec fermeté mais toujours dans le respect des principes des droits de l'Homme. Ils constituent une mine d'informations et peuvent nous fournir des noms et des données que nous n'avons pas » a expliqué Sofien Selliti.
La question du retour des djihadistes des zones de combat fait polémique depuis quelques mois. Entre ceux qui estiment que la Tunisie ne possède pas les structures nécessaires à leur accueil, ceux qui pensent qu'ils ne doivent plus être acceptés par le pays et les autorités qui tentent d'expliquer qu'elles n'ont pas le choix…