Le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Selliti, a affirmé ce mardi 9 janvier 2018, que « quatorze personnes parmi les interpellés lors des mouvements de protestation qui se sont déclenchés dans certaines zones de la capitale, ont été placées en garde à vue ». Les arrestations ont été ordonnées pour actes de vandalisme, refus d'obéissance et agression avec violence d'un fonctionnaire public dans l'exercice de ses fonctions, a enfin précisé Sofiène Selliti dans une déclaration accordée à la TAP.
Des manifestations nocturnes ont été déclenchées contre la hausse des prix, dans plusieurs régions du territoire tunisien dans la nuit du lundi 8 janvier. Elles avaient débuté à Tebourba (La Manouba), Kasserine, Thala, Feriana et Sbeitla (Kasserine) et se sont étendues à Bouhajla et la Oueslatia (Kairouan), Gafsa et à la Cité Ettadhamen et Intilaka (Tunis). Plusieurs actes de vandalisme et de pillage ont été commis.