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« Nouvelle Chance » : expérience de traitement du chômage des jeunes et transformation des pratiques de formation
Publié dans Business News le 30 - 03 - 2018

Ceci n'est pas un ensemble de recommandations ni une réflexion théorique sur le fléau du chômage qui ronge la jeunesse tunisienne et l'ensemble du pays. Ceci n'est pas non plus une liste de principes déconnectés de la réalité, ni un programme politique pour convaincre des électeurs. Ceci est un compte rendu d'une expérience réelle, mise en œuvre par l'association « Nouvelle chance » en collaboration avec six établissements universitaires tunisiens (ISCAE, ISGT, ESCT, ISET Charguia, ISET Bizerte et ISET Nabeul). Ayant permis de réaliser des résultats exceptionnels, cette expérience est aujourd'hui menacée d'être liquidée faute de soutien de l'environnement national.
Nous n'allons pas nous arrêter sur l'évident échec des politiques actuelles de traitement du chômage des jeunes. Nous n'allons pas disserter sur le nécessaire changement de paradigme pour faire face au chômage ni sur les fondements théoriques et la vision qui sont sous-jacents à cette expérimentation. Nous allons plus simplement présenter les principes mis en œuvre par « nouvelle chance », les avantages qu'elle a pu apporter aux jeunes, aux établissements universitaires et aux entreprises, ainsi que les résultats concrets des différentes expérimentations.

Postulat, vision et « philosophie » de base: la responsabilité
Nous sommes partis d'un constat d'une simplicité désarmante : lorsqu'une entreprise produit un bien défectueux, elle ne le transfère pas au Ministère de l'industrie pour le réparer et éventuellement lui trouver un acquéreur: elle rappelle son produit, l'analyse, le répare, indemnise les clients et …revoit sa chaîne de production !
Centrés sur leurs cours, trop de collègues oublient cette évidence et considèrent que leur rôle est uniquement de former, sans se préoccuper de ce qu'il va advenir du produit de leur formation : l'étudiant.
« Nouvelle chance » a ainsi été construite sur une évidence : les institutions universitaires sont responsables! Elles ne sont pas les seules, mais elles ont une responsabilité morale et pédagogique, parce que celui qui (dé)forme est responsable de (ré)former.
Cette expérimentation a repris et a pu développer ce postulat : l'administration universitaire, les enseignants, les entreprises mais également les jeunes sont responsables. Face à un fléau qui conduit des jeunes au désespoir, nous sommes tous responsables.

Objectifs de la solution proposée
La solution développée par l'association « Nouvelle chance » consiste à venir en aide à chaque établissement universitaire afin de faire le «rappel» de ses anciens étudiants (diplômés ou exclus au chômage). Ce « rappel » permet de:
* les écouter et comprendre les raisons réelles, précises et spécifiques de leur chômage : cette écoute rapprochée constitue une vraie révolution dans la démarche universitaire basée sur l'anonymat et la loi des nombres ;
* les former : compléter/corriger leur formation à partir d'un bilan de compétences, d'une discussion continue avec le jeune et les entreprises ;
* les orienter : les coacher et les aider par une démarche personnalisée qui permette au jeune de bien se connaitre et de mieux comprendre les choix qui s'offrent et à lui en évitant le déficit ou l'excès de confiance en soi ;
* se remettre en question : à partir de cette écoute, de cette analyse du « produit fini » et du travail de réorientation et de « mise à niveau » des jeunes, l'institution et les collègues sont « naturellement » amenés à revoir leur « processus de fabrication », la « première chance ».
Contrairement aux politiques dites actives de l'emploi qui sont purement curatives ou qui se limitent à administrer aux jeunes des calmants sous forme de bourses ou de primes, le curatif rejoint ici le préventif et la nouvelle chance donnée aux jeunes, impacte les pratiques initiales des enseignants et des établissements.
En bout de course, il ne s'agit pas de subventionner des entreprises ou des jeunes en faisant semblant que cela améliore leur productivité (et donc leur employabilité) ; il s'agit de prendre le taureau par les cornes et d'aider les établissements universitaires à corriger leurs pratiques de formation tout en donnant une vraie nouvelle chance à leurs jeunes.

L'approche : les sept principes de la démarche « Nouvelle Chance »
Les programmes labélisés « nouvelle chance » et mis en œuvre au sein des établissements universitaires respectent les sept principes suivants :
1. Une approche basée sur un socle de trois valeurs essentielles : la responsabilité, le travail et la solidarité. Les programmes « nouvelle chance » reposent sur ces valeurs et expriment une forme d'engagement concret des établissements universitaires pour la RSE/RSO.
2. Une approche globale de la personne de l'apprenant : il s'agit de prendre en compte aussi bien les aspects pédagogiques que matériels, sociologiques et psychologiques du vécu des jeunes. Ces aspects sont souvent beaucoup plus déterminants pour leur employabilité que la « simple » formation/certification. Autrement dit, il ne suffit pas de former ou de certifier un jeune sur une compétence particulière pour qu'il sorte du chômage et de la précarité. L'accompagnement, l'écoute, le sens de l'engagement et de la responsabilité sont tout aussi importants.
3. Une approche individualisée et personnalisée : il s'agit de mettre en œuvre une écoute et un suivi continu et personnalisé de chaque jeune. En intégrant un programme « Nouvelle chance » chaque demandeur d'emploi bénéficie d'un « coaching », d'un tutorat et d'un suivi d'au moins un(e) enseignant(e) de l'établissement dont il/elle est issu(e). Ce tuteur devient ainsi un compagnon, un « grand frère » ou une « grande sœur » chargé d'écouter, d'orienter et de conseiller le jeune.
4. Approche itérative et flexible : il s'agit d'un véritable programme et non d'un ensemble d'actions plus ou moins coordonnées. « Nouvelle chance » permet la construction progressive sur une période de six à neuf mois du projet personnel et professionnel du jeune. « Nouvelle chance » vise également à faire évoluer et à répondre progressivement aussi bien aux besoins des jeunes qu'à ceux des entreprises partenaires (qui accueillent ceux-ci pour les stages)
5. Approche en réseaux et ouverte visant à développer une intelligence, un capital social et des ressources collectives (pour le jeune et pour l'établissement universitaire). Souvent isolé(e)s ou insérés dans des cercles qui partagent le sentiment d'échec et de pessimisme, les jeunes chômeurs ont besoin d'une dynamique positive apportée par d'autres réseaux dans lesquels ils se trouvent insérés grâce au programme. Par ailleurs, tous les acteurs, toutes les institutions et les groupes animés par l'association Nouvelle Chance travaillent ensemble et développent un « réseau », des solutions communes, une expertise et une intelligence collective dans le traitement du problème du chômage des jeunes (exemple : l'ISCAE et l'ISGT ont lancé un programme commun en fédérant leurs ressources et en travaillant ensemble sur leurs chômeurs ; ISET Nabeul qui a intégré des jeunes issus d'autres établissements universitaires de la région de Nabeul ; etc.).
6. Pédagogies différenciées, alternatives et «positives» : les programmes nouvelle chance ne sélectionnent pas et ne développent pas des épreuves où les jeunes risquent (encore) d'échouer. La seule réussite prônée par les programmes Nouvelle chance est celle du progrès et du dépassement de soi-même. Par ailleurs, en plus des formations théoriques et appliquées au sein des établissements adhérents, ces programmes recouvrent des activités culturelles et citoyennes en vue de changer l'état d'esprit des jeunes et d'en faire non seulement des personnes employables mais des citoyens actifs (exemple : sorties théâtre, visite de centres et aide à des handicapés, activités civiques, etc.).
7. Démarche focalisée sur quatre compétences transversales de base (se Connaitre, communiquer, créer et coordonner), une compétence spécifique ou technique « discriminante » et une compétence « humaine » générale (« être responsable pour devenir soi-même une nouvelle chance pour les autres jeunes »). Dans la mesure du possible (et des moyens disponibles au sein de l'institution), les programmes nouvelle chance tentent de certifier les compétences des jeunes qu'ils intègrent (ils peuvent pour cela travailler avec les centres 4C qui viennent d'être crées ou avec toute autre structure capable d'aider les jeunes en situation de chômage). Au-delà de la « simple » certification, « Nouvelle chance » constitue une sorte de label de Responsabilité.

Avantages pour les jeunes apprenants
Portés par des enseignants et des intervenants bénévoles, les neuf programmes nouvelle chance mis en place dans six établissements universitaires différents ont permis aux jeunes de :
* Reprendre espoir, sortir de leur isolement et appartenir à un réseau « positif » avec une dynamique nouvelle. Plutôt que de rester à la maison, de perdre leur temps dans des cafés ou de fréquenter des centres de formation dont ils gardent une image assez négative, les jeunes ont beaucoup de plaisir à retrouver leur institution d'origine, à sortir de leur isolement et à développer un capital social et des capacités à (se) connaitre, à communiquer, à créer et à conduire des projets.
* Etre formés sur des compétences transversales mais également sur une compétence technique « discriminante » et déterminante pour un éventuel recrutement. Même en cas de redondance d'un enseignement, le jeune chômeur l'envisage sous une nouvelle perspective et avec beaucoup plus d'intérêt/conviction.
* Bénéficier d'un tutorat et d'un coaching individualisés et personnalisés (de la part d'un(e) enseignant(e) qui lui est dédié(e).
* Accéder à un réseau d'entreprises et à des stages formateurs et très « encadrés » (du fait de l'engagement entre l'association et l'entreprise partenaire).
* Bénéficier du réseau, de l'expérience et de l'aide de « nouvelle chance » : on demande à chaque jeune qui passe par un programme nouvelle chance de devenir lui-même ou elle-même, une « nouvelle chance » pour les autres jeunes.
* Participer à des activités culturelles et citoyennes : l'objectif n'est pas seulement d'avoir des jeunes diplômés, certifiés ou « employables » mais des citoyens actifs, responsables et engagés.
* Bénéficier d'une assurance individuelle (pour pouvoir participer aux enseignements), d'une aide pour la certification et d'une attestation de participation à la formation Nouvelle Chance.

Avantages pour les institutions universitaires/éducatives
Les six institutions ayant mis en place les neuf programmes « nouvelle chance » ont été aidées et ont réussi à :
* Mettre en place un dispositif très flexible, décentralisé, peu coûteux et qui exprime leur engagement RSE (un label « Nouvelle chance »).
* S'organiser pour pouvoir retrouver et rappeler l'ensemble de leurs « anciens » : non seulement ceux qui réussissent, mais également ceux qui ne réussissent pas et qui « disparaissent des radars ».
* Mieux comprendre les raisons du chômage de leurs diplômés et leur donner une « nouvelle chance » de se former tout en les aidants à s'insérer dans la société.
* Sensibiliser leurs enseignants à la problématique de l'employabilité des jeunes, à l'utilité concrète de leurs enseignements et les amener progressivement à changer leurs pratiques et représentations (au niveau de la « première chance »)
* Donner un signal positif aux étudiants actuels, améliorer le climat social en interne et donner une image forte en externe (le mot d'ordre est que « la famille de l'institution en question n'abandonne pas ses anciens étudiants…surtout ceux qui ne trouvent pas leur place dans la société et l'économie »).
* Procéder à un échange d'expériences et bénéficier d'effets de synergies entre les différents programmes. Cette coopération entre programmes et établissements universitaires s'est concrétisée par des rencontres périodiques et échanges d'expériences au siège même de l'association ; des échanges de compétences, de formateurs et de tuteurs ; des programmes conjoints (exemple celui entre l'ISCAE et l'ISGT) et des programmes régionaux pour les anciens de différents établissements (exemple : celui mis en place par ISET Nabeul).
* Adhérer à une démarche tout aussi curative quepréventive du chômage de leurs diplômés et des jeunes qui les ont quittés sans diplôme :
o Les enseignants se mettent à raisonner en termes de « recrutements » et sont plus proches de leurs étudiants (ils traitent avec des êtres humains et non des copies anonymes) ;
o Améliorer l'ouverture des établissements universitaires sur leurs environnements ;
o Améliorer les rapports entre les collègues, consolider la culture de l'établissement et développer une équipe de coaches parmi les enseignants ;
o Mieux utiliser les ressources humaines et matérielles disponibles au sein des institutions (notamment le psychologue de l'établissement, le responsable activités sportives et culturelles, les locaux qui sont inexploités, etc.)

Avantages pour les Entreprises partenaires
Plusieurs entreprises ont accepté d'accueillir des jeunes et de participer à leur formation/encadrement en des périodes de l'année, où il n'y a pas beaucoup de demandes de stages. En étant en contact avec le tuteur du jeune en question, ces entreprises ont pu :
* Concrétiser un engagement et une politique RSE (RSE structurante en faveur d'une cause nationale plutôt que de « charité »)
* Participer à un programme de formation de jeunes et avoir la possibilité de les recruter à la fin du cycle (listings, formations à la demande, etc.)
* Se mettre en réseau avec un ensemble d'établissements universitaires (ouverture sur les structures universitaires, sur les formateurs, etc.)
* Améliorer leur image d'entreprise citoyenne (Label partenaire nouvelle chance)

Des résultats très prometteurs
Malgré la « concurrence » de programmes gouvernementaux qui rémunèrent les jeunes pour signer des feuilles de présence et malgré des moyens extrêmement faibles, les partenariats noués entre l'association nouvelle chance, les établissements universitaires et les entreprises ont permis de réaliser des résultats fort intéressants. Pour les neuf programmes déjà mis en place, il y a eu une moyenne de plus de 70% de sorties « positives » (recrutement, création d'entreprise ou master). Grâce à des financements européens, l'association a dépensé près de 244 dinars par jeune chômeur formé et 272 dinars par jeune recruté. Par ailleurs, tous les jeunes – même ceux qui n'ont pas pu trouver un emploi- disent avoir été transformés par le programme. De même, tous les enseignants qui ont participé à des programmes nouvelle chance disent avoir changé leurs pratiques et leur regard sur la formation des étudiants. Ainsi, la démarche a été aussi bien curative que préventive puisque la « nouvelle chance » donnée aux jeunes a fortement changé la « première chance » mise en œuvre par l'établissement. Les établissements universitaires (et les entreprises participantes) ont ainsi pu mettre en œuvre une véritable politique volontariste de RSE tout en participant à la formation de leurs futurs collaborateurs (pour les entreprises).

Conclusion
Lancée en 2012, l'association nouvelle chance a bénéficié de l'engagement, de la réflexion et de l'action d'une pléiade d'universitaires, humanistes, dévoués et qui font honneur à la profession. Des centaines de rencontres et d'échanges ont permis d'affiner l'approche, de construire une réponse efficace au problème du chômage et de donner une vraie nouvelle chance à tous les participants (aux jeunes, mais aussi aux institutions universitaires et aux entreprises).
Un ruban pédagogique, des fiches de fonctions et un manuel de procédures sont à la disposition de tous les collègues et de toutes les institutions universitaires qui veulent donner une nouvelle chance à leurs anciens étudiants (il suffit de contacter l'auteur pour obtenir ces documents).
Malheureusement, faute de soutien de son environnement, l'association nouvelle chance risque de disparaitre.


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