Le parti Afek Tounes a exprimé, dans un communiqué rendu public le 19 novembre 2018, son étonnement face aux propos du président d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, énoncés le 17 novembre 2018, indiquant que « le mouvement Ennahdha avait émis un véto contre la reconduction de certains ministres corrompus ». Une déclaration « irresponsable et diffamatoire» selon Afek Tounes et qui engendre « la méfiance entre les institutions de l'Etat ». Dans ce sens, Afek Tounes voit que ces propos confirment « la mentalité hégémonique et le contrôle du pouvoir de la part du représentant de l'islam politique au sein du gouvernement ». Et d'ajouter que « le remaniement ministériel était sous le contrôle d'Ennahdha bénéficiant ainsi de l'instrumentalisation partisane loin des critères de compétence et d'efficience ».