Carola Rackete. C'est la capitaine du Sea Watch, ce bateau avait 40 migrants à bord et qui était bloqué pendant plus de 15 jours en mer a finalement forcé l'accostage à Lampedusa malgré l'interdiction du ministre de l'Intérieur italien, Matteo Salvini. Elle fut arrêtée et mise en détention provisoire pour notamment aide à l'immigration clandestine. Elle est finalement libérée par les juges italiens au motif qu'elle a enfreint la loi pour sauver des vies. #laviejustifielesmoyens
Carola Rackete encore. Forte de sa libération, elle décide de ne pas en rester là et attaque le même Matteo Salvini pour diffamation l'ayant traité aussi bien d'emmerdeuse que de criminelle, ou de pauvre femme. Le ministre a réagi par un tweet en disant, en substance, même pas peur. L'Italie aurait pu être qualifiée d'immense cour de récréation, si la mer méditerranée qui la borde n'était pas un gigantesque cimetière de migrants. #labatailledelavie
Donald Trump. C'est le Président des Etats-Unis dont la fête d'indépendance est le 4 juillet. Lors de cette cérémonie l'un a fait un discours en hommage à l'autre. Et à la façon du film Forrest Gump, le président Trump a balayé l'histoire américaine en se crashant sur la période qui concerne la guerre d'indépendance. Citons-le, pour la beauté de l'Histoire, décrire cette période « Notre Armée enfonça les remparts, prit le contrôle de aéroports, elle fit tout ce qu'il y avait à faire ». Nous sommes en juin … 1775. Dans le même discours, il rendit hommage aux frères Wright pionniers de l'aviation qui firent le premier vol motorisé de l'histoire le … 17 décembre 1903. La Maison Blanche justifie la bourde par un problème de prompteur, sans décrire le problème. Sans doute un piratage iranien. #deloreanpresidentielle
L'Iran parlons-en. Un de ses navires transportant du pétrole pour la Syrie s'est fait arraisonner à Gibraltar par les britanniques, très probablement suite à une demande américaine. Rappelons que, et la Syrie et l'Iran, sont sous embargos. Rappelons que l'embargo iranien est une décision unilatérale du Président Trump qui s'est retiré en 2018 de l'accord de juillet 2015 sur le nucléaire iranien. Rappelons que cet accord prévoyait la fin de l'embargo en échange de l'abandon des recherches sur le nucléaire par l'Iran. Rappelons que depuis quelques jours l'Iran acculé par l'embargo monte en pression et ordonne à la France, L'Allemagne et la Grande-Bretagne de trouver une solution avant dimanche, faute de quoi l'Iran ne respecterait plus l'accord de 2015. En filigrane, l'Iran menace de reprendre ses recherches sur le nucléaire. Et c'est donc dans ce contexte que les Britanniques décident qu'il est indispensable, cette semaine précisément, de bloquer un tanker qui livre du brut iranien aux Syriens. Cela aurait été risible, si tout l'équilibre du Moyen-Orient n'était pas fortement compromis. #lafinjustifielesmoyens
Pendant ce temps-là, l'Union européenne et ses 28 pays membres ont passé la semaine à négocier les nouvelles têtes qui dirigeront la machine bruxelloise. Et ces têtes seront surtout féminines nous dit-on puisque c'est l'Allemande Ursula von der Leyen qui remplacera à la présidence de la commission européenne le luxembourgeois Jean-Claude Juncker, et c'est la française Christine Lagarde qui récupère la BCE. Les hommes ne sont pas en reste et c'est donc un homme qui remplacera Frédérica Mogherini, l'espagnol Josep Borrell en devenant Haut représentant pour les Affaires étrangères. C'est un homme aussi, le belge Charles Michel qui prend la présidence du Conseil européen. Quand on nous dit que l'Europe devient féministe, c'est de simple partie dont on parle. #midiàsaporte
C'est le week-end, vous pouvez couper votre smartphone