Le secrétaire général d'Attayar, Mohamed Abbou a été l'invité, ce dimanche 15 décembre 2019, de Samah Meftah sur Hannibal Tv pour revenir sur la participation d'Attayar au prochain gouvernement. Une participation « très incertaine » a-t-il dit. Mohamed Abbou n'a toutefois pas écarté la possibilité d'être à la tête de l'un des départements revendiqués par Attayar, soulignant tout de même que la décision définitive revient aux structures du parti. Mohamed Abbou a assuré qu'il est difficile d'en arriver au « gouvernement du président », dans la mesure où le candidat à la primature, Habib Jamli pourrait former son équipe avec Qalb Tounes s'il ne parvient pas à un accord avec le mouvement Echaâb et Attayar. « Il y a un plan A et un plan B, il est peu probable qu'il y ait un plan C », a-t-il dit ajoutant que son parti ne pourra être accusé d'avoir poussé vers la formation d'un gouvernement avec Qalb Tounes, estimant que les conditions posées par Attayar sont tout à fait légitimes.
Toujours dans le même contexte, il a déclaré que son parti ne peut se prononcer sur sa position quant à un éventuel « gouvernement du président ». « Cela dépendra de la personne désignée à la tête du gouvernement, de la composition de l'équipe et de son orientation. Pour ce qui est de la reconduction de Youssef Chahed, je pense qu'il a eu sa chance et les chiffres qu'il a réalisés ne lui sont pas favorables. D'ailleurs, lui-même ne se propose pas ».
Revenant sur la dernière polémique qui a éclaté au sein du Parlement, notamment le sit-in observé par les députés du PDL, Mohamed Abbou a exprimé son rejet de toute forme d'insultes. « Rien ne peut justifier les insultes, même si je ne suis d'accord avec la démarche de Abir Moussi. D'ailleurs, je considère que le blocage au Parlement est une ligne rouge », assure-t-il, refusant également les insultes proférées par son épouse Samia Abbou.