Les relations de coopération entre la Tunisie et les structures onusiennes chargées du terrorisme ont été au centre de l'entretien qu'a eu, lundi, M. Kamel Morjane, ministre des Affaires étrangères avec l'ambassadeur Mike Smith, sous-secrétaire général des Nations-Unies, chargé de la lutte contre le terrorisme. Le ministre des Affaires étrangères s'est félicité à cette occasion du bon déroulement de cette coopération, mettant en exergue l'apport de la Tunisie à l'action menée par les structures compétentes internationales chargées de prévenir ce fléau et d'y faire face. Il a souligné que grâce à la vision clairvoyante du Président Zine El Abidine Ben Ali, la Tunisie a su à travers une approche globale du développement se prémunir contre le terrorisme. « Notre pays a pris conscience très tôt des dangers de l'extrémisme et du terrorisme et a joué un rôle précurseur dans la mise en garde contre les répercussions de ce phénomène sur la stabilité, la sécurité et le développement dans le monde » a-t-il encore relevé. M. Kamel Morjane a également fait part de l'attachement constant de la Tunisie à consacrer les valeurs universelles, à soutenir les causes humanitaires justes, à respecter la légalité internationale et à consolider une coopération internationale efficiente contre le terrorisme. M. Smith a, pour sa part, salué la contribution de la Tunisie à la lutte contre le terrorisme dans le monde à travers, notamment, son action pour la coordination et le renforcement de la coopération à l'échelle régionale et internationale contre cette menace, et aussi à travers l'application des différentes résolutions onusiennes pertinentes à cette fin. A l'issue de l'audience, M. Smith a déclaré que l'entretien a permis d'examiner les moyens de renforcer davantage la coopération entre la Tunisie et les Nations-Unies en matière de lutte contre le terrorisme. « Le comité des Nations Unies contre le terrorisme œuvre, a-t-il conclu, à encourager et à développer la coopération entre les différents pays en vue d'y faire face. Le seul moyen, pour un pays, de lutter contre ce phénomène est de coopérer avec ses voisins et avec les structures internationales spécialisées».