Le droit à l'information apparaît aujourd'hui comme une guerre. La liberté d'expression et la critique demeurent une fierté de tout être humain, notamment des journalistes. Or, le problème qui se pose aujourd'hui se rapporte au rôle du journaliste dans la construction de la démocratie. Est-il un devoir primordial ou non ? Pour discuter davantage de cette problématique, un atelier a été organisé mercredi, 6 juillet 2011 à Tunis, à l'initiative du centre africain de Perfectionnement des journalistes et communicateurs (CAPJC). Aujourd'hui, tous les journalistes sont appelés au professionnalisme. Rechercher et publier honnêtement l'information étant obligatoire. Commenter et critiquer d'une façon la plus équitable étant exigé. « Le journaliste est appelé de plus en plus au professionnalisme pour qu'il puisse véhiculer une information juste et correcte. Plusieurs sont ceux qui confondent certains concepts et notions politiques. Or, plusieurs conditions doivent être réunies pour assurer la réussite de l'exercice journalistique. Le progrès du journaliste est en perpétuelle relation avec le progrès de l'établissement », a indiqué Mongi Khadhraoui, Secrétaire général du syndicat national des journalistes tunisiens Plusieurs défis restent à relever ! La formation des journalistes semble être le majeur souci. Une grande responsabilité se pose à cet égard. La difficulté d'accéder à l'information a été soulevée au cours de cette rencontre. Le journalisme est un secteur sinistré. Malgré les difficultés qu'il rencontre, il ne bénéficie pas de l'aide de l'Etat, a indiqué l'un des intervenants. Les difficultés financières rencontrées par les établissements ne trouvent pas de feed back. Bien encore, la façon de véhiculer l'information et poser les problématiques, à travers la radio, la télé ou les journaux, n'a pas changé.