Le Parti radical non violent, transnational et transparti, tient son conseil général du 22 au 24 juillet à Tunis. Un choix qui, a précisé Marco Panella, Président du parti et député européen, découle des changements que vit actuellement la Tunisie, notamment en matière de transition démocratique et de libertés. La clôture du conseil général a débouché sur des recommandations visant à soutenir la Révolution tunisienne. Le conseil général qui s'achève samedi 23 juillet, à Tunis, a vu la participation d'un grand nombre de défenseurs des droits de l'Homme, notamment Emma Bonino, vice-présidente du Sénat italien et ancienne commissaire européenne pour l'aide humanitaire, Tonino Picula, ancien ministre des Affaires étrangères de Croatie, Marco Pannella, leader du Parti radical non violent, transnational et transparti et ancien membre du Parlement européen et du Parlement italien, Sam Rainsy, leader du parti d'opposition libéral éponyme au Cambodge Ermelinda Meksi, ex-ministre des Transports en Albanie, Sonam Tenphel, vice-président du Parlement tibétain en exil, Sergio Stanzani, ancien membre du Parlement italien et président du parti. Les participants au congrès du parti ont affirmé leur soutient aux luttes du peuple tunisien pour le travail, la liberté et la dignité. Ils ont appelé à l'organisation d'actions de solidarité avec le peuple tunisien que ce soit à travers des manifestations publiques pour exprimer leur soutien, ou par la réponse à toute forme d'aide dont il aura besoin. Ils ont exigé de leur gouvernement et de la communauté internationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour rendre au peuple tunisien, dans les plus brefs délais, les biens et les capitaux pillés et détournés par la famille de Ben Ali. Ils appellent leur gouvernement à ne plus fermer les yeux sur les malversations et les détournements de fonds des gouvernants tunisiens corrompus ou d'autres pays. Ils ont, également, appelé à mettre en garde contre toute ingérence étrangère pour déstabiliser la Tunisie, intervenir dans ses affaires intérieures ou lui imposer des choix contraires à ses aspirations démocratiques. Ils promissent à apporter l'aide économique dont le peuple tunisien a besoin pour redresser son économie, reprendre son activité, et faire face aux pressions qui s'exercent sur lui pour faire échouer sa Révolution.