Les partis politiques doivent identifier des objectifs quantitatifs clairs dans leurs programmes économiques et présenter les mécanismes de leur concrétisation. C'est ce qu'ont recommandé des économistes tunisiens, lors d'une session de formation organisée au profit des journalistes, à l'initiative de l'Association des économistes tunisiens (AET), les 23 et 24 juillet 2011, à Hammamet (gouvernorat de Nabeul). La session avait pour thème « les programmes économiques des partis politiques ». Ls économistes ont souligné que ces objectifs concernent le taux de croissance ciblé à court et moyen termes, les emplois à créer annuellement, les taux de chômage et du déficit budgétaire prévus ainsi que les moyens de financement de ces programmes. « Les objectifs doivent refléter les attentes de toutes les catégories de la société tunisienne, invitant chaque parti à veiller à préserver ses spécificités le distinguant du reste des autres partis », a précisé l'économiste, Ridha Gouiaa. Le président de l'AET, le professeur d'économie Mohamed Haddar a affirmé que les partis qui discutent, actuellement, des questions politiques sont appelés à présenter une vision claire de la Tunisie future. Chaque parti, aspirant à participer aux élections, doit présenter un plan de relance économique à court terme capable de promouvoir l'économie nationale et de la sortir de l'impasse actuelle, d'autant que les prévisions tablent sur une croissance qui ne dépassera pas 1% en 2011.