La Société Tunisienne d'Electricité et du Gaz (STEG) a entamé mercredi 17 août 2011, un sit-in pour dénoncer toute forme de violence exécutée à l'encontre de ses agents. Depuis quelques mois, le personnel de la STEG souffre d'agressions lors des prélèvements des compteurs. Ces agressions ont touché les agents de la STEG dans plusieurs régions du pays, à savoir Sfax, Ariana, Gafsa, Kairouan, Guebeli, et Kasserine. Des détériorations d'équipements et de matériel ont été signalées. Certaines voitures ainsi que des personnes ont été séquestrées pendant toute une journée. Sans compter la violence verbale et les menaces proférées. Suite à ce sit-in qui n'a pris q'une heure, de 8h00 à 9h00, une conférence de presse a été organisée par la Fédération générale de l'Energie et du Gaz pour éclairer l'opinion publique avant d'entamer un mouvement de protestation à l'encontre de ces comportements. Malgré les efforts fournis par la STEG pour servir le citoyen et assurer la continuité des ses prestations, des agressions morales et physiques sont perpétrées chaque jour à l'encontre des agents. Sassi Ben Dhiaf, secrétaire général du syndicat des agents de la STEG, a appelé tous les responsables à protéger les agents pour qu'ils mènent leur travail dans les bonnes conditions. La conférence de presse est un message direct aux Tunisiens pour respecter les agents de la STEG lors de l'exécution de leur fonction. A travers cette rencontre avec la presse, la STEG se veut responsable. Elle n'a pas voulu entrer dans une grève générale, provoquant des coupures d'électricité et des perturbations sur le réseau de distribution. Par contre, elle promet d'y recourir si les agressions contre ses agents se poursuivent.