La ville de Rdayef se révoltera de nouveau si les revendications des citoyens ne sont pas satisfaites, immédiatement. C'est ce qu'a précisé M. Adnen Hajji, figure emblématique des événements du bassin minier de 2008 et l'un des leaders des derniers mouvements de contestation à Rdayef. Dans une interview accordée, jeudi 19 janvier, à Express FM, M. Hajji a précisé que le gouvernement doit honorer les engagements relatifs aux recrutements au sein de la CPG (Compagnie des phosphates de Gafsa), comme première preuve de bonne foi. Selon M. Hajji, pendant que l'Assemblée nationale constituante prend ses marques, prend son temps, instaure un mode d'emploi, une grande partie de Tunisiens n'a rien. Et le fait savoir à Gafsa, Kasserine, Sidi Bouzid, Beja...toutes ces villes sinistrées : « Le dictateur Ben Ali a fui mais les raisons de la colère sont toujours aussi vives ». Notons que M. Hajji doit rencontrer M. Khlil Zaouia, ministre des affaires sociales, vendredi 20 janvier, pour étudier la situation à Rdayef.