Des représentants de partis politiques invités à la réunion de concertation avec le gouvernement provisoire, mercredi, ont quitté la salle en signe de protestation contre « le traitement irrespectueux envers les journalistes » qui ont été empêchés d'assister à la réunion. Le porte-parole officiel du gouvernement, ministre des droits de l'Homme et de la justice transitionnelle Samir Dilou avait, au terme de son allocution d'ouverture, demandé aux journalistes de quitter la salle de réunion. Les participants: politiciens et représentants des médias, ont exprimé leur mécontentement, considérant que cette requête « consacre la politique du black-out ». C'est ce que rapporte l'agence TAP. La réunion du gouvernement provisoire avec les partis non-représentés à l'Assemblée constituante devait initialement être présidée par le Premier ministre Hamadi Jebali. Samir Dilou, qui a présidé la réunion, a insisté sur l'attachement du gouvernement au dialogue avec tous les acteurs de la scène politique « pour tirer profit de toutes les énergies et compétences nationales ». Il a expliqué que sa requête s'inscrit dans la politique adoptée par le gouvernement provisoire, depuis le début de son exercice, consistant à tenir des réunions à huis clos avec les partis politiques. « Le principe du dialogue est un choix constant du gouvernement et non un instrument de persuasion ou de gain de temps », a-t-il affirmé. Les représentants des partis ont pour leur part qualifié les raisons avancées par M. Dilou d'insuffisantes, affirmant leur engagement à défendre le droit du citoyen à l'information et à connaître les dessous de la vie politique en toute neutralité et dans le respect des normes professionnelles. Investir en Tunisie