« Le dernier espoir pour annuler la grève générale du jeudi 13 décembre 2012 est que le gouvernement actuel renoue le dialogue avec l'UGTT, Union générale tunisienne du travail, avant le point de non retour ». C'est ce qu'a déclaré Sami Tahri, secrétaire général adjoint, chargé de la communication de la centrale syndicale. M. Tahri a indiqué, lors de son passage ce mardi 11 décembre 2012 sur Express FM, qu'aucune médiation sérieuse n'a eu lieu jusqu'ici : « L'UGTT qui a contribué de manière significative à cette Révolution pacifique entend participer avec la même volonté à la transition pacifique vers la démocratie ». Le SG a démenti l'information publiée lundi par certains médias, selon laquelle une réunion aurait groupé des cadres de l'UGTT et du mouvement Ennahdha. Sami Tahri a condamné la tendance de l'administration à diaboliser la grève générale, à acheter les consciences et à diviser les travailleurs en établissant des listes de grévistes et de non grévistes, mettant en garde les milices des ligues de protection de la Révolution contre toute provocation le jour de la grève générale. Le syndicaliste a qualifié de « pur mensonge » l'évaluation par certains faux experts économiques à 700 millions de dinars, MD, les pertes qui seraient causées par la grève.