Le chômage, un défi à relever qui n'est pas facile. Deux ans après la Révolution, le gouvernement n'a pas tenu ses promesses. C'est ce qu'a déclaré le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Chedly Ayari. Lors de son passage vendredi 25 janvier 2013 sur Shems FM, le gouverneur de la BCT n'a pas cherché à cacher la réalité. Au contraire, il se veut réaliste, rassurant et convaincant. Chedly Ayari a indiqué que l'éradication du chômage est un objectif irréalisable, quelque soit le modèle de développement adopté par l'Etat : « L'accumulation du chômage est tellement importante que si l'économie tunisienne parvient, dans les prochaines années, à régler le problème du chômage, cela serait ‘'un miracle'' ». Il a, en outre, indiqué que le nombre de diplômés dépasse l'offre du marché de l'emploi chaque année. Au rayon des prévisions optimistes, le taux de chômage le plus bas espéré tournerait autour de 10 à 11% : « Un lien direct ne peut pas être établi entre la croissance et la création d'emploi ».