Le mouvement salafiste radical Ansar Al Charia a démenti l'information publiée mardi 12 février, par le journal algérien « Al Chourouk », et selon laquelle 12 mille combattants tunisiens en Irak, en Syrie et au nord du Mali seraient prêts à regagner la Tunisie sur demande du leader salafiste Abou Yadh. Intervenant mercredi sur Express FM, le porte-parole d'Ansar Al Charia, Saifeddine Erraiess, a précisé qu'il s'agit de l'intox : « Abou Yadh n'a pas appelé ces jeunes à retourner au bercail pour la simple raison qu'ils étaient partis de leur plein gré ». Le salafiste a, également, indiqué que ce journal est connu pour sa tendance à semer la zizanie entre les pays arabes et pour son noyautage par les renseignements français et britanniques : « Notre Révolution ne serait pas du goût de ce journal qui œuvrerait à contribuer à son sabordage, par peur de la contagion ». Et d'ajouter que la Tunisie est une terre de prédication et non une terre de Djihad : « Ansar Al Charia ne détient pas des armes !».