Les dernières déclarations du président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, qui a indiqué que la Tunisie pourrait accorder l'asile politique aux leaders des frères musulmans s'ils le demandent (lire notre article), ont suscité la colère de certains politiciens et hauts responsables en Egypte. Le journal « Al Charq Al Awsat » rapporte dans son édition du samedi 18 janvier 2014, que certains responsables égyptiens ont déclaré qu'ils ne vont pas répondre à Rached Ghannouchi puisqu'il ne représente pas l'Etat tunisien. Mohamed El Orabi, ambassadeur et ex-ministre égyptien des Affaires étrangères, a affirmé que les propos du leader du parti au pouvoir tunisien ne l'ont pas choqué étant donné qu'il fait partie des Frères musulmans, précise la même source.