L'on se souvient de la vague de soutien et de sympathie témoignée par la monde entier à Charlie Hebdo suite à l'attaque meurtrière menée contre sa rédaction le 7 janvier 2015. Une attaque perpétrée par Saïd et Chérif Kouachi et qui a entraîné la mort d'une vingtaine de personnes dont douze pour le seul hebdomadaire satirico-comique. L'émotion était d'autant plus vive que la conviction était que Charlie hebdo luttait pour la liberté d'expression. Un hashtag #jesuischarlie a été lancé en signe de cette solidarité avec le journal et des manifestations de rue ont même été organisées. Pendant des mois Charlie Hebdo a surfé sur cette vague d'empathie, se permettant d'autres petites dérives à l'encontre de l'islam et des musulmans. La toute dernière sortie des dessinateurs de ce canard boiteux, incorrigibles et indécrottables dans leur perversité morale, a été une exploitation honteuse et dégoûtante de la photo du petit garçon syrien Aylan Kurdi, mort noyé lors d'un voyage périlleux à travers la Méditerranée. Le journal satirique a choisi de réagir à sa manière dépravée à la tragédie qui a secoué le monde entier. Dans une nouvelle édition intitulée « Bienvenue aux migrants », la rédaction de Charlie Hebdo a choisi de publier l'image de ce garçon de trois ans gisant le visage dans le sable. « Si près du but… » peut-on lire en légende, alors que l'on voit, aux côtés du corps d'Aylan un panneau publicitaire de McDonald's avec le visage souriant du clown : « deux menus enfant pour le prix d'un ». Une autre page, barrée du titre « la preuve que l'Europe est chrétienne », montre la caricature d'homme, apparemment Jésus, marchant sur l'eau ainsi que les pieds d'un enfant noyé. On y lit, avec beaucoup de mépris et d'écœurement : ««les chrétiens marchent sur les eaux, les enfants musulmans coulent». De telles publications ont soulevé un tsunami d'indignation et de colère sur Facebook et Twitter. Les internautes n'ont pas mâché leurs mots, qualifiant les auteurs des caricatures et leur journal de « racistes », qui ne méritent pas le nom de journalistes. Des lecteurs déclarent repenser leurs positions vis-à-vis du l'hebdomadaire sous le hashtag #jenesuispascharlie. Comme le dit si bien un internaute : « Encore une fois ils ne respectent rien! L'humour a des limites que les imbéciles ne respectent pas ». Par ailleurs, « La Société des avocats noirs (SBL) envisage de porter plainte contre l'hebdomadaire pour incitation à l'intolérance et à la persécution », a écrit sur son compte Twitter le président de la SBL, Peter Herbert, précisant que la SBL entendait s'adresser à la Cour internationale de justice (CIJ). M. BELLAKHAL
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