Dans une interview exclusive accordée à plusieurs médias russes, le président Bachar Al-Assad a évoqué nombre de points dont Daesh, l'Occident, la crise migratoire, la politique… Sur Daesh, le président syrien a déclaré qu'il représentait la 3ème phase de la politique et du poison idéologique de l'Occident. La 1ère phase ayant été les Frères musulmans au tournant du siècle dernier. Quant à la 2ème phase, a-t-il précisé, elle a pris place avec Al-Qaïda, avec sa lutte contre l'Union soviétique en Afghanistan. Pour Al-Assad, les terroristes de l'EI ne sont autres que des extrémistes produits par l'Occident. Concernant la crise des migrants, le président syrien, qui se trouve dans le collimateur des Occidentaux qui tiennent à sa chute, estime que l'Europe est assurément coupable. Elle soutient le terrorisme, a-t-il affirmé, et continue de le faire et de couvrir les extrémistes, continuant à les appeler « des modérés ». Tous les groupes présents en Syrie sont des extrémistes, a-t-il souligné. Evoquant des contacts avec les USA, Al-Assad a nié tout contact de quelque nature que ce soit avec les Etats-Unis ou des états de l'Occident. « Parce que, a-t-il expliqué, [ils] ne peuvent accepter que nous soyons la seule force capable de se battre contre DAESH sur le terrain ». Quant aux pourparlers de paix, « le seul vrai pas concret a été réalisé durant la conférence Moscou 2 et pas à Genève, ni durant Moscou 1. » Il n'y a pas eu de grandes avancées, vu l'ampleur et l'importance de la crise, a-t-il fait remarquer, émettant le souhait que Moscou 3 apporterait du nouveau. Parlant de l'Occident, le président syrien a dit que tant qu'il sera à la tête du pays, l'Occident poursuivra son soutien au terrorisme, car son objectif général, en Syrie ou dans d'autres pays, est d'abattre des régimes, étant incapables d'accepter des partenaires ou des nations indépendantes. « Ils tiennent à remplacer les dirigeants indépendants, affirme-t-il, par des individus qui agissent dans leurs intérêts et non celui des de leurs peuples ». Le président syrien a enfin reconnu ses « erreurs » déclarant que celles-ci étaient naturelles mais ne sauraient justifier ce qui était arrivé. Des erreurs sont commises à tout instant. Pourquoi dans ce cas précis, les Occidentaux n'encouragent-ils pas des révolutions dans les Etats du Golfe ? Le réponse est évidente, a fait remarquer Al-Assad. M.BELLAKHAL
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