Le secteur leasing en Tunisie a fait l'objet d'une analyse parachevée par l'intermédiaire en Bourse Tunisie valeurs à travers son département d'études et de recherches. Selon les indicateurs de ce secteur arrêtés au 31/12/2010, il en ressort que les mises en force de ce dernier coté ont dépassé le palier symbolique de 1 milliard de dinars, progressant de 39% par rapport à 2009. D'une façon plus détaillée, Tunisie Leasing est sur le point de dépasser les 300MDt de mises en force alors qu'ATL a franchi le cap de 200MDt. Cette dernière conforte sa 2ème position du classement dans le secteur et se distance par rapport à la CIL (3ème du secteur). Quant à Modern Leasing, il a dépassé ses prévisions de son business plan de 23%. Par ailleurs, la croissance du produit net de leasing a été inférieure à celle de la production témoignant de baisse des taux de sortie, conséquence directe de la concurrence qui sévit dans le secteur. Modern Leasing dépasse de 0.2MDt son business plan d'introduction. Côté productivité, il est à signaler que la plupart des sociétés ont amélioré leur ratio de productivité (baisse du coefficient d'exploitation). La hausse des charges (+15%) a été résorbée par une croissance plus élevée du produit net de leasing Le coefficient d'exploitation de Tunisie Leasing demeure, de leur part, relativement élevé par rapport à ses principaux concurrents et s'explique notamment par le poids élevé de la masse salariale et par un réseau d'agences plus étendu. Précisons que pour le cas de TL, il est plus pertinent d'analyser ce ratio opérationnel au niveau consolidé. Dans ce cadre, il y a lieu d'indiquer qu'encore une fois, CIL confirme son efficacité opérationnelle. Le leaseur continue de se distinguer par le coefficient d'exploitation le plus faible du secteur, tandis qu'Attijari Leasing a pu ramener son coefficient d'exploitation à des niveaux acceptables, comparables à la concurrence. Définitivement, et sans grande surprise, Modern Leasing n'a pas pu s'aligner au ratio prévu dans son business plan. La société comptait maintenir son coefficient d'exploitation à 47%, objectif qui nous semblait d'ailleurs très ambitieux. Enfin, concernant la qualité du portefeuille, il est clair que tous les indicateurs d'activité du secteur affichent une amélioration sensible de la qualité des portefeuilles. Ainsi, toutes les sociétés sont désormais conformes aux exigences réglementaires.