La révolution populaire du 14 janvier va inspirer certainement le tourisme tunisien et accélérer sa mutation. Les tour-opérateurs mettent le cap sur la Tunisie et essaient de booster la destination. C'est cet objectif que visel'éductour organisé par le tour-opérateur suisse « Ain Marin » où 30 agents de voyages ont passé un week-end ensoleillé à Yasmine Hammamet et découvert un pays calme et accueillant, comme en témoigne Kurt Steiner, chef d'agence TUI à Genève. Tout d'abord, comment vous avez trouvé la Tunisie nouvelle ? Je suis content d'être en Tunisie, un pays accueillant qui a réussi parfaitement sa révolution. Tout est rentré dans l'ordre. On sentait chez les Tunisiens l'envie de travailler et de tirer la destination vers le haut. Dans les souks, les cafés ou les restos, les gens sont motivés et sont prêts à donner plus d'élan à leur pays. Y a-t-il une envie des Suisses de revenir en Tunisie ? Les Suisses aiment la Tunisie. Après le retour au calme et l'ouverture des hôtels, on commence à croire à la Tunisie. Personnellement, j'ai des réservations sur Yasmine Hammamet à partir d'avril prochain. Ce qui est rassurant. Quelle politique tarifaire convient-il d'adopter ? Tout d'abord, il ne faut pas brader les prix. Plutôt que d'entamer une casse des prix, il faudrait faire des promotions pour attirer plus de touristes. Le rôle des médias est très important pour améliorer l'image du pays, car certains parlent moins souvent d'une manière positive. Je pense que la Tunisie a tous les atouts pour redémarrer surtout qu'elle offre un bon rapport qualité-prix.