Les actes de vandalisme, de pillage et d'incendie ainsi que les sit-in et les grèves observées durant la période postrévolutionnaire, ont coûté aux entreprises tunisiennes des pertes estimées à 400 millions de dinars. C'est ce qu'a déclaré, M. Hammadi Ben Sedrine, président du bureau exécutif provisoire de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA). Lors d'un point de presse tenu jeudi 24 mars 2011, M. Ben Sedrine, a appelé «à dédommager, le plutôt possible, les entreprises touchées, afin qu'elles puissent reprendre leurs activités». Le responsable estime que tout retard dans le processus de paiement de ces entreprises exposerait au chômage "des dizaines de milliers" d'employés au chômage. Le président de l'UTICA a encore souligné le besoin d'arrêter les sit-in et les grèves sur les lieux de travail. Selon lui, ces "manifestations" ont été à l'origine du départ de certains investisseurs de la Tunisie. Elles ont même dissuadé d'autres promoteurs étrangers de s'installer dans le pays. Le responsable a déclaré que l'UTICA participera au prochain round de négociations sociales, faisant remarquer que "la situation actuelle n'est pas " favorable" aux augmentations de salaires". Concernant les prochaines élections pour le renouvellement des structures de l'UTICA, M. Ben Sedrine a déclaré qu'elles se dérouleront dans un climat d'ouverture, de démocratie et de transparence totale". Il n'y aura aucune place pour "le favoritisme", a-t-il précisé. Manel.K