L'équipe de Tunisie aura du boulot en Turquie, à trois semaines de la CAN. La préparation de l'équipe de Tunisie va crescendo, le rythme s'élève, le travail touche tous les aspects et s'intensifie. Les séances conçues pour le côté physique, musculation et assouplissement se déroulent à Ezzahra, celles d'ordre technico-tactique à Radès. Un nouveau camp d'entraînement s'ouvrira ce soir. Il s'agit du stage de la ville de Samsun, en Turquie, sur la mer Noire, qui devrait se poursuivre jusqu'à mardi prochain. Le point fort du programme concerne les trois rencontres amicales à caractère officiel (en plein respect des critères et normes de la Fivb) face à l'équipe turque. Les organisateurs feront de ces rendez-vous de véritables soirées spectaculaires pleines d'animation. Les Turcs s'apprêtent à disputer dans cette même ville côtière l'European League. L'étape de Turquie constitue une opportunité pour l'équipe tunisienne de se mesurer à un sparring-partner doté d'un potentiel technique énorme. Le sélectionneur national aura une idée quasiment précise sur le degré de forme de son groupe et les dispositions réelles de chaque joueur. Quatorze joueurs seront tout l'heure du voyage : Khaled Ben Slimène, Marouène Mrabet, Marouène Garci, Hichem Kaâbi, Ismaïl Maâla, Mohamed Ali Ben Othmen, Skander Ben Tara, Bilel Ben Hassine, Omar Agrebi, Ilyès Karamosli, Taïeb Korbosli, Nabil Miladi, Amenallah Hmissi, Bahri Ben Messaoud. Retrouvailles donc entre Tunisie et Turquie en l'espace d'un mois après les deux rencontres de la World League le 13 juin à Podgoria et le 20 juin à Istanbul, soldées respectivement par la victoire des Turcs par trois sets à zéro et trois sets à un. Mondial de beach volley-Tunisie : la fin du rêve La participation de la paire tunisienne Chouaïb Bel Hadj Salah-Naceur Arafat a été timide durant le premier tour du championnat du monde aux Pays-Bas qui s'est achevé avant-hier. Les Tunisiens quittent ainsi la scène à l'issue de trois défaites consécutives sur le score de deux sets à zéro face respectivement au Brésil (vice-champion du monde), à l'Allemagne et au Mexique. Pourtant, on croyait pouvoir faire mieux face aux imprévisibles Mexicains, mais les nôtres n'ont pas pu résister à la pression pour livrer une mauvaise prestation. Un bilan pareil n'était pas sincèrement attendu.