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La Tunisie, une et indivisible
Lettre ouverte aux opposants au renforcement de la protection de nos frontières sud-est
Publié dans La Presse de Tunisie le 05 - 08 - 2015


Par le Colonel (r) Boubaker BENKRAIEM*
J'appartiens à la génération de l'indépendance et à ce titre, je suis, comme les camarades de mon âge, profondément sensible à tout ce qui se rapporte à la souveraineté et à la liberté de notre pays. Ceci est motivé par le fait que nous avons vécu les frustrations, les injustices, les mauvais comportements et les oppressions de toutes sortes de la part des autorités coloniales. Ceux qui n'ont pas connu cette situation ne peuvent ressentir les mêmes sensations que nous-mêmes, leurs aînés. Aussi, c'est pourquoi, fiers et jaloux pour notre nouveau statut de pays indépendant, et alors que la Tunisie s'est attelée, depuis le 20 mars 1956, à mettre sur pied les composantes et les structures d'un Etat moderne, et alors qu'elle manquait terriblement de cadres dans tous les domaines, une centaine de jeunes Tunisiens, animés par cet esprit nationaliste et patriotique optèrent pour l‘un des plus durs, des plus pénibles, des plus astreignants mais des plus nobles des métiers, celui des armes. Et il n'était pas mieux rétribué que les autres.
De la prestigieuse Ecole militaire de St Cyr, où nous avons été formés, je me suis trouvé, ainsi que la plupart de mes camarades de promotion, affecté aux unités implantées sur la frontière tuniso-algérienne alors que la guerre d'indépendance de l'Algérie entamait sa quatrième année, assumant des responsabilités beaucoup plus importantes que nous le conférait notre grade de sous-lieutenant. Habilité à commander une section de trente hommes, chacun de nous s'est trouvé, faute d'encadrement, à la tête de cent à deux cents soldats et, de surcroît, en situation opérationnelle de guerre. Cette disposition nous a permis d'apprendre notre métier sur le terrain et de devenir, plus rapidement que prévu, des chefs.
Des années sont passées et nous avons participé, activement, à la formation d'une armée moderne : nous avons plus tard assumé ses plus hautes fonctions et nous avons créé une académie militaire dont nous sommes très fiers. Pour ma part et n'ayant pas eu la chance de connaître le sahara, au début de ma carrière, comme nombreux de mes camarades de promotion qui ont eu l'opportunité, alors qu'ils étaient lieutenant ou capitaine, de servir dans cette région dure, difficile, inhospitalière à première vue mais attachante, attirante et majestueuse lorsqu'on l'apprécie, une fois assimilées ses règles et découverts ses secrets. Ils ont eu le mérite d'y séjourner avec le minimum de moyens et les pires conditions de confort. Quant à moi, je n'ai pu le faire que beaucoup plus tard mais en y assumant d'importantes responsabilités en ma qualité de commandant des unités sahariennes durant une assez longue et très délicate période (1976-80).
Aussi, j'ai voulu, par un article paru sur ce même journal il y a près de deux ans, le 30 septembre 2013, page 7, sous le titre «Quelle sécurité pour nos frontières sahariennes?» et compte tenu de ma modeste expérience dans cette région très particulière, exposer mon point de vue sur cette question fort importante, celle de la sécurité de nos frontières des zones sahariennes et j'ai écrit, entre autres, ce qui suit : « Y a-t-il besoin de rappeler à nos concitoyens, trente-cinq ans plus tard, que durant la période que j'ai passée au sahara, j'en ai vu des vertes et des pas mûres car nos relations avec le régime libyen étaient conditionnées par l'humeur du ‘‘guide'' à tel point qu'en seulement quatre ans, nous avons vécu des évènements et des prises de position incompréhensibles de la part de ce responsable qui se proclamait ‘‘amin'' ( dépositaire) du nationalisme arabe et je citerai entre autres :
1- Le renvoi, dans des conditions inhumaines, et à plusieurs reprises dont les plus importantes furent celles de 1978 et 1985, et pour la plupart à pied et à travers le sahara, de dizaines de milliers de nos concitoyens travaillant en Libye, dans le but d'augmenter le nombre de chômeurs en vue de générer des situations difficiles au gouvernement tunisien,
2- L'installation, près de nos frontières, de camps d'entraînement de Tunisiens recrutés et une formation militaire leur était dispensée par des mercenaires étrangers,
3- Des émissions radios hostiles adressées aux Tunisiens les incitant à se révolter contre le président Bourguiba,
4- Des tentatives d'introduction d'armes dans notre pays avaient eu lieu à travers le sahara et la plus importante par son ampleur a été celle de l'été 1978 et découverte par une patrouille méhariste entre Lorzot et Bir Zaar, à environ 70 km au sud de Remada. Dissimulée sous des arbustes et des herbes sahariens, cette très importante quantité d'armes individuelles et collectives ainsi que leurs munitions pouvaient facilement armer 200 personnes. Nous avons su, plus tard, que ces armes étaient destinées à être convoyées, à travers les montagnes du Dhahar jusqu'à Gafsa. Les déchets de pastèques frais trouvés sur place nous ont renseignés sur la date tout à fait récente de leur mise en place. Nous avons eu, une semaine plus tard, des preuves formelles et la certitude que c'était le régime libyen qui était le maître d'œuvre de cette action.
5- Enfin, l'organisation de l'affaire de Gafsa (janvier 1980) de triste mémoire et d'après les prisonniers, des promesses leur ont été faites pour bénéficier de l'appui de l'aviation libyenne dès le déclenchement du soulèvement.
Cependant, la révolution libyenne a généré, depuis février 2011, une situation toute particulière dans ce pays voisin et frère du fait de l'inextricable héritage de Kadhafi dans tous les domaines, de la déliquescence de l'Etat et de l'effritement de cet immense pays qui semble être, actuellement et pour une longue période, difficilement gouvernable. Cela nécessitera, et j'espère me tromper, une vingtaine d'années pour que les règles s'y précisent, et que le bon sens y prévale, et ce, dans l'intérêt de la Libye et de toute la région. Il ne faut jamais négliger ou oublier les nombreux arsenaux, de tous genres et de toutes natures, disproportionnés aux besoins de ce pays et disséminés un peu partout dans ce vaste territoire libyen et que les différentes milices se sont partagé. C'est cette situation qui a facilité la création et le développement de tant de groupes de contrebandiers et de terroristes dans la plupart des pays ayant des frontières communes avec la Libye. De ce fait, et étant condamné à subir les retombées néfastes de l'insécurité manifeste qui prévaut chez nos voisins, notre pays doit prendre toutes les précautions pour sécuriser ses frontières et maîtriser leur contrôle. C'est pourquoi, il me semble que nous avons tout intérêt à renforcer la protection et la sécurité de nos frontières du sud-est en révisant tout particulièrement le système sécuritaire de cette région.
Ayant servi une bonne période dans ce sahara majestueux, je recommande très vivement l'éradication, par tous les moyens, de la contrebande sous toutes ses formes pour éviter celle des armes de guerre, ce créneau très juteux pour ceux qui, sans foi ni loi, et non concernés par la sécurité de la Tunisie qui est le dernier de leurs soucis, ne lésinent sur rien pour développer leurs profits. La Libye continuera, malheureusement et pendant longtemps encore, à être un marché ouvert d'armes. La région la plus propice à ce genre d'activités est absolument facile d'accès puisqu'il s'agit d'une plaine avec de très rares obstacles, sur un front de près de deux cents kilomètres, allant de la mer Méditerranée au nord jusqu'à Dehibat au sud offrant une grande facilité de circulation aussi bien aux piétons qu'aux véhicules de tout type, sans parler des puissants véhicules type 4x4 dont sont équipés les contrebandiers et les terroristes. Elle est non seulement facile d'accès, mais encore elle permet très rapidement et dès que la frontière est franchie de trouver refuge auprès de la population dont la densité est fort élevée et dont une bonne partie, étant donné les difficultés de la vie et le manque de débouchés professionnels, vit aussi de la contrebande ou de la fonction de passeur. Cette frange de la population est très coopérative.... dans ce domaine et elle est, par intérêt parfois, complice. Aussi, pour contenir, interdire, rendre plus difficile le passage clandestin de nos frontières dans cette zone poreuse, faut-il penser à l'édification d'un obstacle représenté par un fossé, de cinq mètres de large et de trois mètres de profondeur, de près de deux cents kilomètres de long, allant de la mer en suivant la frontière pour passer aux environs de Ras Jedir, Sidi Toui, El ghorrifa, Mechhed Salah, Tshmed, Bir Ali jusqu'à Dhéhibat. Ce fossé qui sera renforcé par un talus formé par le sable évacué aura les objectifs suivants :
1- D'abord, il sera tout simplement dissuasif car son franchissement nécessitera l'emploi d'un équipement d'engins lourds et fera perdre aux trafiquants du temps qui sera précieux pour nos patrouilles et unités opérationnelles,
2- Ensuite, il permettra à nos postes, qui auront des moyens de surveillance élaborés, d'être immédiatement avertis de toute tentative de franchissement d'éléments à pied ou motorisés,
3- Aussi, il retardera toute tentative d'infiltration de terroristes et en donnera l'alerte,
4- Enfin, il permettra à nos postes implantés à quelques kilomètres de là de procéder à la riposte appropriée pour les arrêter sinon les détruire.
Des points de passage peuvent être prévus tous les quarante à cinquante km et tenus par des postes qui serviraient, de jour, de police des frontières. C'est par cette région habitée par une population non négligeable, que transitent 95% des produits introduits ou exportés en contrebandes de ou vers la Libye. Grâce à la densité de sa population et à toute sorte de complicité, cette région permet aux contrebandiers qui y arrivent d'avoir des caches, des entrepôts, des coins de repos et tout le soutien dont ils peuvent avoir besoin.
Par contre, la zone au sud de Dhehibat est, d'une part, assez bahutée et montagneuse et, d'autre part, elle est totalement inhabitée et inhospitalière. Ceux qui s'y aventurent ont moins de 5% de chance de réussite parce qu'affronter le grand erg oriental présente des risques certains.
Toutefois, cette stratégie ne peut réussir que si l'unité de commandement de tous les services implantés dans ce secteur (armée, douanes, garde nationale, police) est assurée dans un objectif d'efficacité évident. Aussi, pour étayer ma proposition, je voudrais citer un paragraphe du général(r) Mohamed Meddeb, remarquable officier général à la retraite qui connaît, aussi et fort bien, cette région puisqu'il y a servi durant une longue période, et qui a écrit, le 8 septembre 2013, sur le site ‘‘Leaders'', un excellent article relatif à la maîtrise du contrôle des frontières Sud-Est, une urgence nationale absolue : « En effet, la situation dans ce pays frère (Libye, Ndlr) et son développement prévisible, impose avec insistance et en urgence un véritable plan national que l'Etat doit impérativement adopter et, sans plus tarder, mettre en œuvre pour sauver le pays, encore une fois, sur les deux plans sécuritaire et économique. Cependant, ce plan doit être conçu dans la durée, car la Tunisie est, à mon sens, condamnée à subir les retombées néfastes de la situation sécuritaire précaire en Libye, pour encore de longues dizaines d'années. Ce pays frère constitue, malheureusement, une source intarissable d'armes, de munitions et d'explosifs et un champ libre aux terroristes pour recruter, se regrouper, s'organiser, s'entraîner et planifier leurs actions avant de passer à l'acte final sur le territoire tunisien, etc. »(fin de citation).
Etant donné l'importance et la gravité de la menace terroriste, les autorités doivent accorder au renforcement de la protection de cette partie de nos frontières sud-orientales, tout l'intérêt et toute l'urgence qu'il mérite. En effet, si la maîtrise du contrôle de toutes nos frontières est nécessaire, celle de nos frontières avec la Libye est capitale et prioritaire.
De même, en développant très sérieusement notre système de renseignement là où il le faut, nous ne devons lésiner sur rien pour mener à bien ce contrôle et donner aux forces chargées de cette mission tous les moyens adéquats. C'est le prix à payer pour maintenir nos frontières inviolées, notre sécurité assurée, notre économie protégée, et notre indépendance garantie. »
Je voudrais rappeler que l'obstacle proposé, renforcé de moyens électroniques et d'un système de points de contrôle fixes et de patrouilles mobiles, est une mesure de protection qui a été, efficacement, utilisée par de nombreux pays et qui a donné d'excellents résultats. D'ailleurs, cet obstacle peut rendre à nos troupes, chargées de la protection de cette zone, d'énormes services dont les suivants :
1- un rôle dissuasif très important ;
2- une alerte préventive remarquable ;
3- et une économie de forces d'intervention non négligeable.
D'autre part, je veux rassurer nos concitoyens que leurs relations traditionnelles avec nos frères libyens ne seront pas altérées et que l'Etat trouvera, certainement, la formule adéquate pour leur permettre de faire leurs emplettes en Libye, mais dans un cadre tout à fait légal et autorisé.
Mais quand j'apprends que quelques députés de la région s'opposent, farouchement, à l'édification de ‘‘ce mur'' qui n'en est pas un, car il s'agit d'un obstacle représenté par un fossé assez large et assez profond renforcé par un talus du sable évacué surmonté de fils de fer barbelés avec quelques moyens électroniques d'alerte, je suis non pas surpris mais déçu pour, au moins, deux raisons :
1- Est-ce que l'intérêt d'une région, en supposant que nos concitoyens du sud-est, et bien que cet obstacle ne nuit en rien aux activités agricoles, possèdent un important cheptel de dromadaires et je sais de quoi je parle, passe avant la sécurité de la patrie ? Si c'est bien le cas, cela est très inquiétant car ceci veut dire que le ‘‘mur obstacle ‘‘ nuit effectivement aux intérêts des habitants de la région, ce qui est archi-faux ;
2- Si nos honorables députés avaient effectué leur devoir du service national, et étant donné leur niveau, ils seraient passés par l'académie militaire pour devenir officier de réserve, ils auraient eu une position totalement différente et ainsi le problème du service national se repose encore et toujours, malgré la situation que nous vivons actuellement et qui n'est, aucunement, différente de celle d'un état de guerre.
Cependant, le renforcement de la protection de notre frontière qui est un acte souverain ne dérangerait, parmi nos concitoyens et nos frères libyens, que les contrebandiers, les terroristes et les mal-intentionnés, ceux-là même que la stabilité et la sécurité du Maghreb gêneraient, troubleraient et importuneraient.
Mes chers concitoyens, celui qui aime, sincèrement, sa patrie, doit consentir et accepter, un tant soit peu, quelques sacrifices et ne doit, en principe, même pas attendre que d'autres le fassent à sa place. Le président J.F. Kennedy a dit, à peu près ceci : « Mes chers compatriotes, ne demandez jamais ce que le pays peut faire pour vous, mais demandez surtout ce que vous devez faire pour votre pays ». A ce propos, nous sommes, malheureusement, très loin du compte. Que Dieu protège notre pays, la Tunisie éternelle.
B.B.
*(Ancien sous-chef d'état-major de l'armée de terre,
ancien commandant de la Brigade saharienne)


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