Solide au poste, le CSS d'Ellili prime par son réalisme. L'ESS et l'EST réagissent Un round avare en buts (11 seulement dont 4 à Sousse), mais riche en leçons et chaud en rebondissements. C'est ce qu'on peut dire sur cette seconde journée. L'effondrement du CA à Sidi Bouzid samedi, la large victoire de l'ESS contre Ben Guerdene, la pénible victoire de l'EST sur l'ESMetlaoui (les ‘‘Sang et Or'' ont eu très chaud avec cette balle qui a touché le montant et la transversale à la dernière seconde), la seconde victoire de suite du CSS en trois jours (un match spécial pour Ellili escorté par la police du début jusqu'à la fin), le point ramené en déplacement du CSHL et de l'ASM constituent les faits les plus saillants de cette journée où l'écart entre les favoris classiques et les clubs du milieu du tableau se rétrécit de plus en plus. Deux journées, c'est insuffisant de tirer de gros enseignements, mais on peut déjà déceler les difficultés des grands, essentiellement le CA, l'ESS et l'EST qui ont déjà perdu, la forme du CSS qui se montre réaliste et équilibré. Les clubs du sud se comportent honnêtement avec beaucoup de courage. Une chose est sûre : la lutte pour le maintien sera très rude surtout après le nul ramené de l'ASK de Tunis face à un trébuchant Stade Tunisien. Autre enseignement, aucun club n'est même pas à 50% de sa forme. Les attaquants se font encore timides (problème chronique du football tunisien), et les gros salaires et les montants arrogants des transferts n'ont rien à voir avec ce qu'on voit sur le terrain. Les joueurs les moins payés jouent mieux et paraissent plus sérieux.
