M. Mongi Hamdi, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), a annoncé la fin de sa mission au Mali à partir du 15 janvier 2016. Il a adressé une missive à cet effet à M. Ban Ki-moon, SG de l'ONU, il y a huit jours. Il quittera ses fonctions après une année d'exercice à la tête de la Minusma. Mongi Hamdi estime avoir accompli sa mission : «Mon objectif principal était d'exhorter les parties maliennes au conflit, gouvernement et factions rebelles au nord du pays, à renoncer aux affrontements, se mettre autour de la table des négociations et signer un accord de paix irréversible, inclusive et durable», nous a-t-il déclaré avant-hier en fin de soirée. L'accord de paix en question a été signé à Bamako le 20 juin dernier. «En effet, suite à des négociations-marathons, âpres et difficiles, les Maliens ont repris le chemin de la paix, qui nécessite un suivi permanent et un soutien approprié», précise le représentant spécial. Il a tenu à remercier les autorités maliennes, particulièrement le président de la République, M. Ibrahim Boubacar Keïta, «pour ses louables efforts en vue de réconcilier les Maliens. Je suis convaincu que les Maliens sauront surmonter leurs divergences et finiront par aboutir à une unité nationale inébranlable», a-t-il ajouté. M. Mongi Hamdi a également rendu hommage à l'Algérie «dont le concours précieux et inconditionnel a grandement contribué à aplanir les difficultés et élaborer l'accord historique» du 20 juin 2015. Il est à rappeler que Mongi Hamdi a été notre ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Mehdi Jomâa, en 2014. Il est fort d'une expérience de plus de vingt-cinq ans dans les instances onusiennes, Il a été ainsi président de la commission onusienne des technologies de l'information et représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali. C'est dire aussi qu'il demeure en quelque sorte en réserve de la République.