On n'attendait pas monts et merveilles de ce match. Les deux équipes n'étant plus ce qu'elles étaient, de l'avis de tous! Fort heureusement que la galerie très bruyante a boosté les joueurs à donner le meilleur d'eux-mêmes. Et malgré la bonne volonté des uns et des autres, nous sommes restés sur notre faim. En effet, les Cabistes qui ont eu les occasions les plus nettes ont été incapables de faire la différence. Le mal est devenu récurrent et c'est inquiétant. Lors des huit derniers matches, le CAB n'a marqué que trois buts et sur toute la phase aller neuf goals en tout. On ne peut plus parler du club nordiste sans pointer du doigt le compartiment offensif. L'entraîneur bizertin a tout essayé ou presque. On a vu Besson sans Gherab, on a vu ce dernier sans le premier ou encore les deux ensemble, mais rien n'y a fait. L'équipe cabiste est en train de dormir sur ses lauriers. Contre le CA, avant-hier, c'était encore pire. Pourquoi? Parce qu'on a créé de nombreuses occasions sans arriver à en mettre une au fond des filets. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé. On a dépensé beaucoup d'énergie, on a tourné en rond, mais on n'a pas su marquer. Les attaquants ont été trop brouillons à l'approche des bois gardés par Dkhili. Confusion, précipitation, maladresse ou joueurs limités, c'est tout ça à la fois qui freine le CAB à aller de l'avant. Nous jugeons bien évidemment ce que l'on voit sur le terrain, c'est-à-dire le produit fini. Changements tardifs Et pourtant, vers la fin, les camarades de Mathlouthi ont cru à la victoire. Avec l'incorporation de Trabelsi et Ezzine, l'animation offensive était devenue meilleure et les «Jaune et Noir» plus tranchants. Seulement, le temps de jeu qui leur était imparti était trop court pour espérer tromper rapidement l'arrière-garde clubiste. Autrement dit, les changements effectués par le staff technique étaient un peu trop tardifs,à notre sens. Pourtant, le diagnostic était visible dès la première période. On a attendu les 10 dernières minutes pour se rendre compte que Besson traînait sur le terrain et surtout n'était pas tranchant du tout. Sa mission était devenue encore plus difficile quand on lui balançait de longs ballons aériens devant les athlétiques défenseurs axiaux du CA, en l'occurrence Tka et Belkaroui. Et parfois lorsqu'il s'empare du ballon, il manquait de soutien, tout comme Gherab, mais à un degré moindre. Les responsables bizertins n'ont plus d'autre choix que de recruter. Grouillez-vous !