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Kerkennah sans le festival du poulpe
Patrimoine
Publié dans La Presse de Tunisie le 25 - 03 - 2016

D'année en année, le festival du poulpe aux îles Kerkennah prend de l'ampleur avec beaucoup d'idées, c'est là que réside le secret de la réussite de ce festival.
Mais le dernier festival du poulpe remonte à décembre 2010. Depuis la révolution, cette manifestation n'a pas eu lieu, vu la rareté du poulpe et le problème des sit-inneurs de Pétrofac. Le vent a joué donc un mauvais tour aux festivaliers, puisque ce dernier vient d'être reporté à une date non encore indiquée.
Ici tout est calme et les habitants sont très accueillants. Ils se distinguent par leur gentillesse, leur générosité et leur honnêteté.
Palmiers géants, sables dorés, une mer claire constituent, depuis toujours, des composantes essentielles du paysage. Ces facteurs naturels ont su préserver l'identité de l'île et son originalité. C'est le seul endroit au monde où on peut voir des dromadaires flottant dans la mer : les felouques des pêcheurs. La beauté de l'archipel, la mer, le soleil, l'air marin pur, ainsi que le calme qui le caractérisent, sont des atouts pour son développement touristique.
Nous avons l'habitude de vivre des moments de liesse et de joie quand les ‘tabbals et zakkar' de Kerkennah entrent en œuvre. Ils constituent l'un des moments forts du festival du poulpe qui a fait la renommée du l'île ! Quel spectacle! Autres moments forts de la fête, les poètes kerkenniens chantant leurs îles, les soirées artistiques animées par des défilés de costumes traditionnels féminins et des mariées kerkenniennes.
Une vieille histoire d'amour
Quel beau spectacle que celui de surprendre un poulpe, couleur rouge corail avec des tentacules azurés et tachés de blanc, glissant au bord de la mer !
C'est la joie des pêcheurs et des enfants. Le ramassage du poulpe commence en septembre-octobre jusqu'aux «nuits blanches» et «nuits noires». Souvent, la cueillette est prolongée jusqu'à la mi-avril. Entre les Kerkenniens et les poulpes, c'est une histoire d'amour vieille de milliers d'années.
C'est une véritable richesse. Le poulpe possède des qualités culinaires remarquables. Il est le symbole de la force et de l'intelligence. Mais les poulpes constituent surtout la principale source de revenus des Kerkenniens.
Quand le poulpe est là, tout est là. La nature a peu favorisé l'archipel dont la terre couverte de palmiers reste peu fertile. Le Kerkennien vit essentiellement de la mer et n'a pas d'autres ressources ou revenus. Il a adapté ses techniques de pêche aux hauts fonds qui entourent l'archipel.
Il a construit différentes sortes de pièges pour attraper les poulpes. Nous pouvons citer les pêcheries à claies, les nasses et les pierres taillées et évidées. Ces pièges traditionnels sont maintenant remplacés par les pots de terre cuite (karours). Ces poteries munies d'une ouverture et portant un trou à la base sont disposées en chapelet.
De l'enfance à la vieillesse, le Kerkennien vit du poulpe
Kerkennah a trouvé l'astuce en lançant le festival du poulpe. Une démarche dédiée à la mer dans le but de sauvegarder le patrimoine maritime de l'archipel. C'est aussi une bouffée d'oxygène pour les Kerkenniens.
Drina et Charfia
La pêche au chalut est une pratique très ancienne. Toutefois, elle a pris de l'ampleur notamment après la révolution à cause de l'absence totale de surveillance et la non-application de la loi. La pêche au poulpe est effectuée par gargoulettes ou pots de terre qu'on appelle Garour ou encore par des pierres naturelles ou en béton. L'artisanat est aussi tourné vers la pêche; les ressources locales d'alfa et de palme sont utilisées pour fabriquer des filets et tresser des cordes. Les caractéristiques de la pêche au poulpe sont un produit typiquement kerkennien.
Cette année, l'Association du Festival du poulpe aux îles Kerkennah a décidé de l'organiser mais à cause de plusieurs événements il a été reporté à l'été prochain.
Cette décision a été prise, notamment, à cause des événements de Ben Guerdane.
Ali Cheour, qui est le responsable du festival, nous a expliqué que de nombreux facteurs motivent, en effet, ce report.
Citons, d'abord, le problème des sit-inneurs de Pétrofac de Kerkennah. Ces derniers ont protesté presque deux mois à cause de promesses non tenues.
En effet, cette société a apporté également son soutien à d'autres secteurs tels que le social, le culturel et le sport. Mais elle ne tient pas ses promesses.
Ensuite, la condition des pêcheurs se détériore de jour en jour au niveau de la production à cause d'une fuite de pétrole.
Donc, il faut trouver des solutions pour sauvegarder leur écosystème car les îles Kerkennah restent un lieu d'escapade pour la Tunisie.


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