L'on se demande ce que fait la direction régionale de l'équipement contre ceux qui effectuent illégalement des travaux en dur, le long de la côte, dans la zone des servitudes ou dans le domaine public maritime (DPM). L'exemple le plus frappant est ce qui se passe sur la corniche de Zarzis où le locataire a rampé vers la murette. Avisée et mise au courant de ce dépassement par des citoyens, la direction n'a pas branché pour faire le nécessaire et démolir ce qui a été construit. Par contre, des constructions anarchiques ont été démolies dont des maisons à deux étages sises dans la zone touristique de la commune Nord. Dans ce contexte, un conseiller municipal nous apprend que cette stratégie reposant sur deux poids, deux mesures ne concerne pas seulement la municipalité et la direction régionale de l'équipement, car l'Agence de la protection du littoral (Apal) fait de même, sinon pourquoi permettre à une cabine ou une baraque installée sur la plage de se munir d'éclairage en se raccordant à la Steg et priver d'autres d'avoir cette autorisation ? Le camion-grue n'est pas en reste puisque les véhicules garés dans des stationnements interdits ne sont pas tous traités selon la loi. Quant à l'éclairage public, les endroits les plus peuplés où l'on risque le braquage ou d'être attaqué par des chiens errants sont obscurs, alors que les rues dans la campagne, là où il n'y a pas d'habitations, sont éclairées. Et notre interlocuteur d'ajouter : « Il suffit d'appliquer la loi et de respecter les priorités, Zarzis deviendra un paradis sur terre. Mais dommage, la majorité des membres du conseil municipal sont contre ce qui se passe au sein de la commune. Ils se sont retirés de leur propre gré, et j'en fais partie, puisque nous n'avons rien à dire pour être utiles. Trois chefs d'arrondissement sur cinq accaparent tout et ont toujours le dernier mot. Dommage ! »