Première nation européenne au classement Fifa, la Belgique comptera sur ses «réservistes» Michy Batshuayi et Moussa Dembele pour s'imposer. Le lendemain du match face à l'Italie, Marc Wilmots a dû se réveiller avec une légère migraine. Face au bloc italien, les Belges n'ont jamais trouvé la solution. Les deux hommes qui ont évolué en pointe de l'attaque, Romelu Lukaku puis Divock Origi (rentré à la 73e minute) ont tout raté, et le milieu de terrain constitué de Radja Nainggolan, Axel Witsel et Marouane Fellaini est passé au travers. Le sélectionneur belge va devoir trouver des solutions. Elles existent sur le banc, et Christian Benteke, Michy Batshuayi (attaquants) et Moussa Dembele (milieu de terrain) pourraient bien avoir leur chance face à l'Irlande. Première nation européenne au classement Fifa, la Belgique doit enfin tenir son rang. Côté irlandais, tous les voyants, ou presque, sont au vert. Les joueurs du sélectionneur Martin O'Neill donnent des signes plus qu'encourageants. A commencer par la solidité de la défense. La charnière centrale O'Shea / Clark s'est certes trouée au moment de l'égalisation, mais elle a réalisé dans l'ensemble une prestation réussie, muselant Zlatan Ibrahimovic et ne laissant pas les Suédois cadrer une seule frappe. En attaque, la prestation de Wesley Hoolahan a aussi été remarquée. Elu homme du match, le buteur de Norwich City a marqué les esprits, et Martin O'Neil ne devrait pas modifier son équipe type après une performance aussi accomplie. Ronaldo a une dette envers les fans Le match Portugal-Autriche sera celui des déçus de la première journée. Le Portugal, tenu en échec par l'Islande alors qu'il compte parmi les favoris de la compétition, affronte l'Autriche, battue par la Hongrie. Bien malin qui peut dire quelle équipe le sélectionneur Fernando Santos alignera face à l'Autriche. Si certains joueurs ont marqué des points, notamment les milieux André Gomes et Danilo, mais aussi les latéraux Guerreiro et Vieirinha, le secteur offensif a déçu. Nani et Ronaldo ont notamment eu du mal à combiner, et le Madrilène a semblé à court de solutions dans un schéma tactique qui le fait évoluer très haut, avec une tendance à le couper du milieu de terrain. Remplaçant face à l'Islande, mais auteur d'une bonne entrée en jeu, Ricardo Quaresma pourrait profiter de ces errements pour arracher une place de titulaire. Dans l'ensemble, les Portugais devront montrer plus et réussir à concrétiser leurs périodes de domination. Plus que quiconque, Cristiano Ronaldo sera très attendu et devra passer la vitesse supérieure. L'Autriche, pour sa part, doit déjà faire face à un sentiment d'urgence. La sélection de Marcel Koller pourrait, en cas de nouvelle défaite face au Portugal, faire une croix définitive sur les espoirs de qualification. La sélection autrichienne s'appuiera donc de nouveau sur sa star, le Munichois David Alaba, aligné au milieu. Devant, le trio composé d'Harnik, Arnautovic et Janko devrait selon toute logique avoir une nouvelle chance de briller après une première rencontre en demi-teinte. L'incertitude devrait venir de la défense, et de l'absence de Dragovic. Le défenseur central autrichien a, en effet, été sévèrement exclu lors du premier match du groupe. Son remplaçant pourrait être le joueur de Tottenham, Kevin Wimmer. Petit poucet est devenu grand Alors que le Portugal, et dans une moindre mesure, l'Autriche, étaient attendus, c'est finalement l'Islande et la Hongrie qui font parler d'elles. L'Islande a arraché le match nul face au Portugal grâce à deux lignes de 4 joueurs qui coulissent bien. Le milieu de terrain de Swansea, Gylfi Sigurdsson, sera à nouveau chargé d'orienter le jeu. Et devant, Bodvarsson et surtout Sigthorsson auront pour tâche de jouer les déménageurs dans la surface adverse. En face, la Hongrie a son destin en main. Vainqueurs de l'Autriche lors de leurs premiers matchs, les Magyars peuvent déjà envisager une qualification pour les huitièmes de finale. Bernd Storck, le sélectionneur hongrois, prônera encore une orientation en 4-1-4-1 qui ferme bien les espace et permet une projection rapide vers l'avant. Au milieu, le jeune Laszlo Kleinheisler (22 ans) a particulièrement brillé, permettant d'accélérer le rythme de la rencontre à des moments clés, et offrant la passe décisive pour le but d'Adma Szalai. Derrière, le légendaire Gabor Kiraly (40 ans) a tenu le choc, sortant notamment une parade magnifique en première mi-temps. Voilà un onze de charme qui n'a pas fini de nous étonner. Le programme 14h00 : Belgique-Eire (Groupe E) BeIN 1, TF1, ZDF 17h00 : Islande-Hongrie (Groupe F) BeIN 1, ZDF 20h00 : Portugal-Autriche (Groupe F au Parc des Princes) BeIN 1, TF1, ZDF