L'entraîneur de Manchester City, Pep Guardiola, a affirmé qu'il n'y avait «aucune raison» pour qu'il ne serre pas la main de José Mourinho avant le coup d'envoi du match amical face à Manchester United, lundi.Pep Guardiola et José Mourinho n'ont jamais été des amis proches, et ils ne le seront probablement jamais. Mais, malgré leur rivalité lorsqu'ils étaient respectivement sur le banc du FC Barcelone et du Real Madid, leur relation semble s'être normalisée. Fin mai, alors qu'il venait juste d'être nommé entraîneur de Manchester United, José Mourinho avait déclaré qu'il n'entrerait pas en conflit avec Guardiola la saison prochaine, lorsque les deux techniciens se retrouveraient en Premier League. Ce dimanche, un jour avant leurs retrouvailles dans le cadre de l'International champions cup, l'Espagnol a abondé dans son sens, en déclarant lors d'une conférence de presse : «Nous sommes polis. Pourquoi ne devrions-nous pas nous serrer la main ? Il n'y a aucune raison de ne pas le faire. Il voudra gagner et moi aussi, c'est tout». L'ancien entraîneur du Bayern Munich a indiqué qu'il espérait avant tout que ses joueurs ne se blessent pas et ne prennent aucun risque sur une pelouse gorgée d'eau après les précipitations qui se sont abattues sur Pékin, la semaine passée. Il a également affirmé que le défenseur belge Vincent Kompany, qui a manqué l'Euro, ne pourrait pas disputer la rencontre, sans donner de date précise sur son retour. Didier Drogba parle encore d'un retour à l'OM Le feuilleton dure depuis plus d'une décennie maintenant. Didier Drogba n'a jamais cessé d'évoquer son envie de revenir à l'OM. Le buteur ivoirien (38 ans), auteur d'un triplé la nuit dernière, est toujours prêt à faire son retour à Marseille, et le dit explicitement. «Il faut poser la question aux dirigeants, a expliqué Drogba sur RMC. Ils savent très bien ce que je ressens pour Marseille. Les supporters le savent aussi. On ne peut pas être le seul à vouloir revenir dans un club. J'ai encore plein de challenges devant moi. Peut-être qu'un jour je reviendrai dans ce club d'une manière ou d'une autre». A voir : Gunter Jacob, un joli coup pour Marseille ? Tottenham, la saison d'après «C'est un résultat terrible ! Nous demandons pardon à tous les supporters». En ce dimanche ensoleillé du mois de mai, c'est un Harry Kaneabattu qui apparaît devant les journalistes rassemblés en masse dans la zone mixte de St James' Park. La saison de Premier League vient tout juste de se terminer et le classement final a des airs de déjà-vu : Arsenal 71 points, Tottenham 70. Cette année encore et comme depuis l'exercice 1995-1996, les Gunners terminent le championnat devant leurs rivaux du nord de Londres. Pourtant, au soir de la 35e journée, alors qu'il ne restait plus que trois matchs à jouer, les Spurs, toujours à la lutte pour le titre avec Leicester, comptaient encore cinq points d'avance sur leur meilleur ennemi. Un match nul catastrophique à Chelsea (2-2, venu enterrer définitivement les espoirs de sacre) et deux défaites plus tard, dont ce cuisant 5-1 chez le relégué Newcastle, et voilà les fans de Tottenham et Harry Kane en plein cauchemar, observant leurs voisins fêter le St Totteringham's Day, jour où les supporters d'Arsenal célèbrent le fait d'être assurés de finir devant les Spurs au classement. La Fédération anglaise doit être réformée Dans une interview à la BBC Radio 5, la ministre des Sports britannique, Tracey Crouch, a affirmé que la Fédération anglaise de football (FA) devait être réformée, sous peine de perdre les fonds publics qu'elle perçoit. Plus tôt dans le mois, l'ancien président de la Fédération anglaise (FA) David Bernstein avait déjà affirmé que l'organisation était «dépassée» et qu'elle avait besoin d'être réformée. Ce dimanche, la ministre des Sports britannique, Tracey Crouch, a tenu le même discours, en expliquant : «Nous avons de gros problèmes dans ce pays au centre du football anglais. Je parle d'une structure désuète qui n'est pas assez moderne et assez indépendante». Selon elle, l'instance reçoit entre 35 et 50 millions d'euros par an. «Mais si la Fédération ne se réforme pas, elle ne percevra plus de fonds publics. C'est aussi simple que cela». La ministre a évoqué la possibilité de redistribuer cet argent aux associations de football régionales, qui disposent de moyens plus limités.