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Consultations sur la réforme du système éducatif : Les résultats sur la table
Publié dans La Presse de Tunisie le 26 - 06 - 2024

Le système éducatif serait-il en panne? D'aucuns n'hésitent pas à le penser tant la mise en œuvre des réformes annoncées a pris du retard. Aussi bien au niveau de l'enseignement primaire que secondaire ou supérieur, les initiatives peinent à trouver la voie vers la concrétisation.
Il est vrai qu'il ne s'agit pas d'une mince affaire. Il y va de l'avenir de plusieurs générations. Toutefois, lorsqu'on jette un coup d'œil rétrospectif sur les réformes précédentes, on ne constate, aucunement, cette incapacité à engager des mises à niveau et à introduire des ajustements nécessaires.
Des objectifs clairs et précis
C'était, nous semble-t-il, le cas en 1958, 1991 et en 2002 avec la loi d'orientation de l'éducation. Il n'y avait pas ces complications et ces "circonvolutions". Les différentes réformes introduites deux ans après l'Indépendance avaient apporté les améliorations nécessaires ou rectifié certaines orientations. La réforme du mois de novembre 1958 s'était fixé comme objectif principal la scolarisation pour tous.
Avec la réforme de 1991, l'Etat avait prôné un autre objectif qui consistait à insister sur l'obligation de la scolarisation pour tous. La loi d'orientation de 2002 voulait mettre l'accent sur la place de l'éducation dans notre pays, en tant que pari sur l'avenir et un choix civilisationnel.
Depuis cette date, les données ont commencé à régresser et les dysfonctionnements à se manifester. La conjoncture économique mondiale de l'époque a, largement, contribué à la détérioration de la situation. Du coup, c'est le système éducatif et d'enseignement qui s'en est ressenti en premier avec la réduction progressive des budgets qui lui étaient alloués.
De là, on comprend clairement que la restructuration de tout le système est strictement liée aux capacités financières. Il y a, certes, une volonté politique. Elle existe et elle est, même, très forte. Malheureusement, les fonds manquent cruellement.
Plusieurs réunions et consultations régionales et nationales ont eu lieu entre 2015 et 2017. Elles ont été organisées par le ministère de l'Education ou par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. C'est ainsi que les nombreuses rencontres en question ont abouti à des résultats probants et à des recommandations importantes.
Des milliers de participants
Cela s'est manifesté par la publication du "Livre blanc" en 2016 par le ministère de l'Education et les outputs des Assises nationales de mise en œuvre de la réforme de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui se sont tenues à Hammamet en 2017. Ces Assises, est-il besoin de le rappeler, avaient regroupé environ 1200 participants. Elles ont, finalement, abouti à la validation des travaux des commissions thématiques de réforme, avec plus de 100 orientations de réforme en matière de pédagogie, de recherche, de gouvernance et de vie universitaire et estudiantine. Il s'en est dégagé, alors, un Plan stratégique de la réforme de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique 2015–2025. Ce plan s'articule autour de 5 objectifs généraux. Le premier consiste à améliorer la qualité de la formation universitaire et l'employabilité des diplômés. Le deuxième vise à promouvoir la recherche et l'innovation. Et le troisième, la promotion de la bonne gouvernance et l'optimisation de la gestion des ressources. Tandis que le quatrième objectif consiste en la révision de la Carte universitaire pour un meilleur ancrage et équilibre régionaux. Quant au cinquième, il prévoit la promotion de la formation pédagogique des enseignants.
Enseignants et élèves au cœur de l'opération
Sur ce dernier point, il y a lieu d'insister sur le côté encadrement, recyclage et formation continue des enseignants. Si la loi d'orientation avait mis en exergue l'élève, il est essentiel, aujourd'hui, de mettre l'accent sur ce volet. S'il est vrai qu'il faut mettre l'élève au cœur de l'opération éducative, il n'en est pas moins vrai que le même intérêt doit être accordé à la formation pédagogique de l'enseignant.
Particulièrement, dans le nouveau contexte de l'évolution rapide des méthodes pédagogiques et des avancées technologiques en matière d'éducation. Une objection peut être faite à ce sujet. Les consultations en question avaient été effectuées en vase clos. Chaque ministère avait travaillé en solo. Il n'y avait pas eu cette synergie tant souhaitée dans de telles situations. Pourtant, Slim Khalbous, alors ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, avait cumulé durant quelques mois, en 2017, le portefeuille de son homologue Néji Jalloul au ministère de l'Education. A suivre.


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