Une enveloppe de 900.000D (première tranche d'un don omanais) a été allouée aux travaux de restauration qui devront durer quatre ans Datant du XVIIIe siècle et longs de 3,2 km, les remparts de Kairouan sont construits en briques, une matière friable et sensible aux intempéries et à la montée capillaire, et ce, malgré la grande épaisseur des murs. C'est pourquoi ils font l'objet d'actions de restauration presque continues, d'autant plus qu'ils constituent le cordon sanitaire qui permet de contenir le débordement des constructions modernes à l'intérieur de la médina. C'est dans ce contexte que l'INP procède depuis trois mois à la restauration des remparts au niveau de Aouled Farhane, au jardin de Fès, de Bab El Khoukha et du club de la presse. Ainsi, on a commencé par boucher les fissures au niveau des terrasses, en enlevant les végétations nuisibles et en restaurant les descentes des eaux afin de parer à d'éventuels dégâts, surtout en période hivernale. Notons qu'une enveloppe de 900.000D (première tranche d'un don omanais) a été allouée à ces actions de restauration qui devront durer quatre ans.