L'équipe prépare le match face au CSS dans la discrétion Fidèles à leurs habitudes, les protégés de Benzarti affûtent leurs armes en prévision du sommet de samedi prochain face au CSS, dans la discrétion, voire le black-out total, une tradition qui est devenue une constante dans la façon de faire du coach étoilé, surtout dans ces moments le moins que l'on puisse dire «sensibles» à plus d'un titre dans la vie du club sahélien. Un isolement dicté par les convictions d'un Benzarti cherchant à optimiser le degré de concentration de ses joueurs et peu enclin au contact avec un public par moments mécontent de certains choix, privilégiant une sorte d'«intimité» avec les coéquipiers de Balbouli. Mais ce qui est intéressant pour le coach étoilé, c'est qu'il va pouvoir compter sur la quasi-totalité de l'effectif à sa disposition à l'exception de Bilel Mohsni dont les démêlés avec ses nouveaux employeurs risquent de connaître des rebondissements aussi multiples que compliqués. Mohsni de retour à Sousse Ayant déserté les entraînements après le match face à l'UST à cause du différend financier qui l'oppose à la direction de son nouveau club, suite à quoi il a pris la décision de rallier la France, croyons-nous savoir, sans l'aval de ses dirigeants, qui n'ont pas hésité à manifester leur indignation devant une telle attitude jugée «irresponsable» et dénuée de tout fondement juridique fiable. Mohsni a finalement regagné Sousse mardi dernier afin de tirer au clair sa situation avec les responsables de l'Etoile, qui, avouons-le, n'arrange personne, surtout pas le joueur à quelques semaines de la CAN du Gabon, d'autant plus que le mercato a pris fin dans tous les championnats. A signaler que les informations qui circulent avec insistance dans le giron du club, champion en titre, sont multiples et contradictoires. A commencer par l'attitude du joueur en question qui, d'après nos échos, s'est dit induit en erreur sur le plan contractuel, ce qui est à notre sens insensé de la part d'un joueur qui a roulé sa bosse dans plusieurs clubs professionnels européens, donc rompu à une certaine rigueur dans la négociation des clauses de ses engagements. Des informations ont circulé faisant état de contraintes familiales évoquées par l'international tunisien qui l'empêchent de poursuivre l'aventure avec les «Rouge et Blanc» . Une chose est certaine, de nouveaux rebondissements auront lieu à n'en point douter dans les prochaines heures dans cette affaire, surtout que les dirigeants étoilés mettront toutes les garanties nécessaires pour préserver les intérêts du club. On parle notamment d'une clause exigeant l'interdiction de signature par Mohsni au profit d'un autre club tunisien au cas où ce dernier se montre ferme à une résiliation de son bail avec le club sahélien. Une entrevue a été prévue hier entre l'ex-sociétaire des Glasgow Rangers accompagné de son agent et les dirigeants étoilés afin de trouver un arrangement qui satisferait toutes les parties. Une chose est quasi certaine, l'aventure de Mohsni —qui a porté la casaque étoilée l'espace d'une seule rencontre face à l'UST—touche prématurément à sa fin, d'autant plus que Benzarti nous a clairement avoué qu'il n'avait vraiment pas besoin d'un tel recrutement. Affaire à suivre... Attentisme ! Entre-temps, conjointement à la préparation de l'équipe pour le «classico» de Sfax, on attend avec impatience et fébrilité la journée de demain qui connaîtra la tenue de l'assemblée générale ordinaire qui n'a rien d'ordinaire en fait, à l'issue de laquelle on connaîtra les intentions finales et définitives de Ridha Charfeddine relatives à la poursuite ou non de sa mission à la tête du club. Une chose est sûre, le souhait de voir ce dernier continuer l'aventure, du moins jusqu'à l'achèvement de son mandat qui prendra fin en juin 2017, est remarquable et fortement recommandé, mais ce qui est non moins important et d'ailleurs plus viable et judicieux à notre sens, c'est le fait de se pencher sérieusement sur le vrai problème, à savoir cette obsessionnelle et accablante dépendance d'un club de l'envergure de l'Etoile d'une seule et unique personne, ce qui est, à notre humble avis, stratégiquement déplacé pour ne pas dire suicidaire. A bon entendeur, salut !