Les ‘'Foulées du Megara'', l'occasion de s'abandonner, à corps perdu, au plaisir que la course pédestre prodigue, tout en bénéficiant d'un superbe paysage. Ce qui paraissait autrefois et dans un temps pratiquement révolu une incertitude est devenu aujourd'hui une réussite éclatante. Tout semble évoluer à la vitesse du vent du côté de l'Association Megara pour la Jeunesse, organisatrice des ‘'Foulées du Megara'' et le ‘'Run In Carthage''. Au fait, ce qu'il y a de beau dans cette évolution, c'est qu'elle va au-delà de ce qu'on peut imaginer. La nature et la continuité en sont la parfaite illustration. Pour aboutir à un résultat pareil, on a dû forcément déployer les grands efforts, les grands moyens. Au fait voilà deux événements qui rallument la lumière de la course à pied. L'apport de Ryadh Ben Zazia, président de l'association et des comités d'organisation des deux manifestations, y est certainement pour beaucoup. Et c'est parti : la 9e édition des ‘'Foulées du Mégara'' largue les amarres... Le comité d'organisation, en collaboration avec la municipalité de La Marsa, se met au quart pour s'accorder sur l'essentiel du semi-marathon qui annonce le printemps sportif en Tunisie. Il va sans rappeler qu'après le succès fulgurant de la 2e édition du ‘'Run In Carthage'' tant du point de vue organisationnel qu'au niveau de la participation, l'équipe de l'Association Mégara pour la Jeunesse se démène d'ores et déjà pour continuer un cycle qui se prolonge d'une course à l'autre. Les deux manifestations se définissent l'une par rapport à l'autre et s'inscrivent dans la même veine : le running pour tous. L'une et l'autre se veulent une tradition qui se renouvelle, un mode de vie salutaire qui s'enracine dans les mœurs de plus d'un Tunisien. En tandem, l'une est à la croisée des saisons, l'autre énonce le printemps. Elles sont désormais des repères, un jalon auquel les professionnels du running se réfèrent. Le ‘'Run In Carthage'' et les ‘'Foulées du Mégara'', un cycle running qui s'étend d'une année à l'autre, de l'automne au printemps. Au-delà des considérations organisationnelles et sportives, individuelles et collectives, c'est le mérite d'un ensemble qui a appris à bien gérer les grandes manifestations, surtout dans les moments décisifs. Un ensemble qui sait résister, qui ne plie pas, qui ne rompt pas. Un ensemble toujours bien disposé et bien carré et qui a fini par colorier le dessin aux crayons et aux couleurs, entamé il y a quelque temps. Splendeur des villes et grandeur de l'Histoire Prévue pour le 26 mars 2017 à l'orée de La Marsa, la 9e édition des Foulées du Mégara, manifestation sportive internationale, présente comme à l'accoutumée deux courses phares. Un semi-marathon de 21km et une course non chronométrée à allure libre de 5km, dénommée La Marsoise. Le premier, à l'adresse de tous, amateurs comme professionnels, se fera dans un décor qui mêle la splendeur des villes à la grandeur de l'Histoire. De La Marsa, station balnéaire accrochée à la mer bleue, couchée entre la baie de Gammarth, les côtes de Sidi Bou Saïd et à la grande Carthage, des milliers de runners défileront quelques pages d'histoire au fil des foulées. Le semi-marathon de La Marsa est ainsi l'occasion de s'abandonner, à corps perdu, au plaisir que la course pédestre prodigue, tout en bénéficiant d'un superbe paysage. Il n'est pas étonnant que d'innombrables joggers, novices comme expérimentés, hommes et femmes, tous âges confondus, se ruent sur cette manifestation sportive et culturelle d'envergure internationale. A titre indicatif, la 8e édition des ‘'Foulées du Mégara'' a enregistré, pour les deux courses, la participation de quelque cinq mille coureurs venus de tous bords, locaux comme étrangers. La Marsoise quant à elle, promet d'offrir, de par son accessibilité, l'occasion d'initier plus d'un à ce que l'association Mégara pour la jeunesse tend à démocratiser : le running pour tous. Quand on enchaîne les réussites et les exploits, la confiance grandit. Cette nouvelle édition représente déjà une étape captivante dans la course pédestre. On tourne une page et on en ouvre une autre. On impulse une nouvelle dynamique faite surtout d'idées et de développement de tout un projet à court et à long terme. Il y a toute une mobilisation tournée vers la valorisation de la course et la défense des valeurs sportives.