Par Mokhtar BARTEGI (Italie) Très nombreux sont celles et ceux qui, à l'annonce de la création de l'Association «Saïda» pour la lutte contre le cancer, ont de voix audible sinon en leur for intérieur, demandé au Tout-Puissant la miséricorde et l'éternel paradis à celle qui a donné son nom à cette fondation. Celle qui a consacré le don de soi de son vivant et dont la générosité demeure pérenne. Sont également légion celles et ceux qui ont en même temps souhaité longue vie et davantage de prospérité à la Première Dame de Tunisie, Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat et présidente de l'Organisation de la femme arabe. Puisque c'est en effet Mme Leïla Ben Ali qui, avec beaucoup d'allant de cœur et une grande détermination, a tout mis en œuvre pour que l'Association «Saïda» ainsi que le projet de l'Institut Elzahraoui dont elle est l'initiatrice voient le jour. Cette institution dont l'acte fondateur reste un amour et un respect indéfectibles portés à la Tunisie et aux Tunisiens, s'inscrit en droite ligne dans l'approche que le Président Zine El Abidine Ben Ali a de la solidarité, valeur essentielle que Son Excellence a bien voulu ériger avec clairvoyance en principe constitutionnel. D'abord l'Association Basma s'attelle avec abnégation depuis des années à promouvoir l'emploi des handicapés et rendre le sourire à un nombre inestimable de citoyens à besoins spécifiques, cette tranche de la société qui n'a jamais cessé par ailleurs de bénéficier de la sollicitude présidentielle par le truchement d'importantes mesures qui continuent à lui être destinées. Viennent s'ajouter à celles-ci une attention et un intérêt particuliers par l'entremise de l'action de l'Association Basma dont le nom se suffit à lui-même pour exhaler sa philosophie et évoquer ses mérites. Puis, l'Association Saïda est née sous l'égide également de la Première Dame de Tunisie, guidée en cela par un sens inné et sincère de servir dans une Tunisie au grand passé et au présent glorieux. Un présent qui donne toute sa mesure à l'histoire de ce pays. L'histoire est aussi un grand présent, a si bien dit le philosophie Alain. L'Institut Elzahraoui, comme l'a si bien présenté sa noble fondatrice, «aura pour mission d'offrir une prise en charge globale, efficace et innovante de la cancérologie. Il sera d'une dimension digne des grandes nations développées». Ce centre baptisé du nom d'un éminent chirurgien et chercheur arabe du début du XIIe siècle sera sous peu le fleuron de nos institutions en la matière. Il s'ajoutera aux grandes réalisations de la Tunisie de l'ère nouvelle pour placer notre pays dans le peloton des nations qui ont choisi, à bon escient, de faire de la recherche scientifique et de la maîtrise des technologies innovantes, notamment dans le domaine médical, une vraie prédilection. L'Association Saïda, en synergie avec l'Institut Elzahraoui, vient à point nommé œuvrer dans le but de cultiver le réflexe du dépistage précoce et tous azimuts du cancer. Créé à cet effet donc, l'Institut mettra en place des mécanismes appropriés et sera doté de moyens technologiques des plus innovants. L'Association s'emploiera aussi, de par ses programmes et soutenue par une communication idoine, à mobiliser les consciences et les bonnes volontés rompues à l'action caritative en vue de réunir tous les moyens permettant de prévenir de manière conséquente et à temps ce fléau qu'est le cancer. Cela permettra en définitive d'endiguer une pathologie en passe de devenir la deuxième cause de mortalité dans le monde. La Première Dame de Tunisie, par son altruisme évident et la quintessence d'une grande humanité, inscrit ainsi l'action et le crédo de l'Association Saïda comme un acte militant et un hymne au respect de la vie, de la dignité humaine et l'inscrit in fine dans une véritable acception des droits de l'Homme qui force l'admiration et mérite tous les honneurs.