Par Mouldi M'BAREK La société civile ne cesse de confirmer son influence aussi bien au niveau de la vie des Etats que sur le plan des rapports entre les nations elles-mêmes. Elle envahit, en effet, la vie publique et agite l'opinion publique internationale qui trouve dans l'action de proximité de ce nouvel acteur les espaces adéquats et les contacts directs de le créditer de plus d'efficacité et de volontariat au détriment des anciens acteurs de la vie publique. Dans plusieurs pays, la société civile concurrence les acteurs traditionnels de la vie politique dont elle est même hostile et opposée. Précurseur, le Président Ben Ali a investi la société civile, depuis l'avènement salutaire du 7 novembre 1987, d'une mission stratégique pour renforcer et ancrer, dans le cadre d'un partenariat novateur, les valeurs républicaines sublimes de participation, de solidarité, de patriotisme et d'ouverture. Dans le sillage des nobles idéaux d'attachement indéfectible à la Tunisie, à sa souveraineté, à son identité et à sa liberté, le Président Ben Ali a propulsé la société civile à la faveur d'une vision de complémentarité harmonieuse et de partenariat dynamique entre le tissu associatif et l'Etat, dans la sensibilisation et la diffusion de la culture et de la pédagogie de la démocratie, du respect de l'autre et de sa diversité, des droits de l'Homme et de l'édification d'une société authentique et moderne pour mieux maîtriser les enjeux d'une mondialisation peu soucieuse des aspirations des peuples du Sud. Les 10.000 associations environ que compte notre pays embrassent tous les sujets d'intérêt des Tunisiens comme l'environnement, la santé, la culture, le sport, le développement, la solidarité, les nouvelles technologies, l'insertion sociale, les droits de l'Homme, les libertés et bien d'autres domaines. C'est dans ce contexte que se situe, à sa juste valeur, la nouvelle Association Saïda de lutte contre le cancer. Ce nouveau-né s'inscrit dans le droit fil des nobles actions que Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat, mène au service de son peuple et des grandes causes du monde arabo-musulman, et de l'humanité tout entière. A la tête de l'Association Basma, la Première Dame de Tunisie a merveilleusement réussi à intégrer les enfants handicapés dans la vie scolaire, professionnelle et sociale. A la tête de l'Organisation de la femme arabe, Mme Leïla Ben Ali déploie des efforts louables et mène un combat héroïque afin que le monde arabe épouse son époque. Les initiatives de la Première Dame de Tunisie comme la mise en place d'un observatoire des législations sociales et politiques en rapport avec la condition de la femme dans le monde arabe, la création d'une commission de la femme arabe pour le droit humanitaire, l'institution d'une journée arabe des personnes âgées marquent de leur empreinte l'histoire glorieuse, généreuse et heureuse de la Tunisie qui a toujours porté haut et fort la voix de ses femmes qui bénéficient en Tunisie d'un statut quasi unique au monde. La nouvelle Association Saïda de lutte contre le cancer s'inscrit dans le même combat sublime que Mme Leïla Ben Ali livre pour tenter de réduire tous les foyers de pauvreté, de marginalisation et d'exclusion. Mieux encore, cette nouvelle association répond parfaitement aux besoins de la société tunisienne, mais aussi de la société arabe à l'heure où la lutte contre le cancer est une préoccupation mondiale. Entièrement dévouée à son peuple, profondément attachée à défendre les grandes causes de son époque et à leur tête celles du monde arabe, la Première Dame de Tunisie est l'incarnation même de cette destinée de la Tunisie faite d'humanisme, de générosité et de justice pour mieux redessiner et humaniser notre planète. Dans le droit fil de la vision présidentielle où la société civile est sollicitée pour travailler en pleine collaboration avec les pouvoirs publics, la nouvelle Association Saïda représente un nouvel acquis pour la Tunisie, le monde arabe et pour tous les pays du Sud. Empreint d'humanisme, de constance, de fidélité et d'engagement, le projet de société de Ben Ali tire sa force, sa cohérence et sa pertinence des rapports de complémentarité, d'interaction et de responsabilité qu'il a instaurés avec la société civile et les relations qu'il a développées et entretenues avec le tissu associatif. Et c'est dans le cadre de cette conception novatrice de cette action politique qu'un dialogue fructueux sur le plan horizontal et vertical est progressivement né et a prospéré et dont nous constatons aujourd'hui l'impact positif sur la dynamique de l'œuvre de développement, la sérénité de nos choix nationaux et la grande réussite de notre processus démocratique. Patriote et citoyenne, authentique et ouverte, humaine et généreuse, agissante et féconde, la société civile tunisienne ne peut voir sa mission que s'accomplir dans le sillage des valeurs sublimes d'attachement à la patrie et de rejet de toute ingérence ou d'allégeance sauf à la Tunisie.