Les noms de Faouzi Benzarti, Nabil Maâloul, Sami Trabelsi et, à un degré moindre, Ammar Souayah sont évoqués... L'ère d'Henry Kasperczak est pratiquement terminée à la tête des Aigles de Carthage. Le sélectionneur national a été poussé vers la porte de sortie après les deux défaites en amical face respectivement au Cameroun à Monastir et au Maroc à Marrakech. Finalement, la sonnette d'alarme a été tirée. Avec du retard, certes, mais le verdict a été rendu. Henry Kasperczak aurait dû s'en aller après l'élimination du onze national en quart de finale de la dernière CAN du Gabon face au Burkina Faso. On ne sait pour quelle raison son limogeage a été retardé. Wadi Jery et son bureau fédéral étaient tellement pointés du doigt que le premier responsable de l'instance fédérale a fini par acquiescer. Il semble que lui aussi ait perdu les pédales. Il a cherché à gagner du temps, pour rien finalement, puisqu'il a eu récemment et, aussitôt de retour du Maroc, une entrevue avec Henry Kasperczak. Ce n'était pas pour faire le bilan des deux rencontres perdues face au Cameroun et au Maroc, mais plutôt pour évoquer le départ à l'amiable du Franco-Polonais. Aujourd'hui, c'est chose faite, puisqu'il ne reste plus aux deux parties que de s'entendre sur la prime de licenciement que percevra l'ex-sélectionneur national. Disons que Kasperczak a précipité son départ. Son entêtement lors de la CAN du Gabon à vouloir conserver Aymen Abdennour dans l'équipe contre le Burkina Faso, en le décalant sur le flanc gauche à la place de Ali Maâloul, a été le coup fatal. Ses frasques avec Wahbi Khazri et la non-convocation de Ferjani Sassi pour les deux dernières rencontres amicales sur recommandations de Wadi Jery prouvent que Kasperczak ne tient plus le groupe en main. De plus, ses déclarations aux médias ne sont plus cohérentes et prouvent aussi qu'il est hésitant dans ses choix. On se bouscule à la porte Maintenant, nous sommes exactement à deux mois de la prochaine échéance, les éliminatoires de la CAN 2019 du Cameroun. L'adversaire principal n'est autre que l'Egypte contre lequel notre sélection nationale sera à l'épreuve le 5 juin 2017. La question est de savoir qui sera aux commandes du onze national? Avouons que les noms ne manquent pas. Ceux de Faouzi Benzarti, Nabil Maâloul, libre de tout engagement actuellement, Sami Trabelsi, encore en place à Sylia au Qatar, et Ammar Souayah qui a quitté récemment l'Espérance Sportive de Tunis. Les jeux sont loin d'être faits. Les quatre entraîneurs nommés ont tous coaché la sélection nationale avec plus ou moins de bonheur. Quels seront alors les critères du recrutement du nouveau sélectionneur? Sachant que la majorité d'entre eux ont échoué, sauf peut-être Sami Trabelsi qui a remporté le Chan en 2011 au Soudan. Il s'avère aujourd'hui que le choix d'un sélectionneur national tunisien est dicté par une contrainte budgétaire. Attendons voir. Les prochains jours apporteront du nouveau. Les dés sont jetés et le président de la fédération n'a plus le droit de se tromper étant lui-même contesté à l'heure qu'il est.